Asma Shiri, porte-parole officielle du gouvernement, revient sur l’affaire Fakhfakh. Laquelle est liée à la suspicion de conflit d’intérêts. Mais aussi sur le plan économique et comment compte procéder le gouvernement.
Ainsi, invitée sur les ondes de Shems fm, Asma Shiri souligne que la suspicion de conflits d’intérêts ne signifie pas corruption.
En effet, “il existe aujourd’hui une confusion entre la suspicion de conflits d’intérêts et corruption. De telle sorte que toute qualification est liée au mot corruption”, précise-t-elle.
Quant à l’éventuelle démission du chef du gouvernement Elyes Fakhfakh de son poste, la porte-parole déclare: “Cette question n’est pas à l’ordre du jour. Et sa démission n’est pas d’actualité. Car, il faut dire que le gouvernement a réussi dans sa lutte contre la corruption. Et c’est un avantage pour la Tunisie dans son ensemble. Malgré les obstacles que le gouvernement a rencontrés.”
Par ailleurs, Asma Shiri a assuré qu’il existe une unité et une détermination au sein du gouvernement dirigé par le chef du gouvernement. Accompagnées d’une confiance mutuelle entre tous les membres.
En outre, elle souligne également que le gouvernement a toujours solidaire avec le chef du gouvernement. Et ce, depuis la campagne de dénigrement lancée par certains partis, qui est une campagne dirigée contre le gouvernement dans son ensemble.
De plus, elle ajoute: “Le gouvernement n’a ni l’intention de démissionner; ni l’intention de perdre la solidarité qui existe entre ses membres”.
Sur un autre volet socio-économique, elle a fait savoir que le conseil des ministres a mis l’accent sur l’importance d’être à l’écoute des régions et de leurs revendications légitimes. A savoir: l’employabilité et le développement régional.
Tout comme elle annonce un projet de loi protégeant les aides ménagères. En préservant leur dignité, comme la couverture sociale et les contrats de travail; et garantissent leur salaire minimum.
Avec une nouvelle loi prévoyant également des peines plus sévères pour les personnes impliquées dans l’emploi de mineurs.