Ahmed Souab, membre du comité de défense de l’ancien ministre, Mehdi ben Gharbia, a dénoncé un procès “politique”. Il met en garde contre la détérioration de l’état de santé de son client suite à sa détention “arbitraire. Et ce depuis le 14 avril courant.
Dans une déclaration à l’agence TAP, jeudi, Me Souab a affirmé que la prolongation de la garde à vue de son client Mehdi Ben Gharbia a été maintenue au delà du délai légal de la détention préventive prévue à l’article 85 du code de procédure pénale (6 mois), rappelant que son client est en état d’arrestation depuis octobre 2021 et que celle-ci viendra à terme le 14 avril courant.
Le juge d’instruction a confirmé “quelques” chefs d’accusation. Et a ordonné la libération de mon client ainsi que le classement sans suite les accusations graves. Notamment le blanchiment d’argent, a-t-il fait savoir. Il dénonce la décision du parquet d’interjeter l’appel. Alors que le jugement en faveur de la libération de Ben Gharbia a été prononcée.
En effet, Souab a pointé du doigt le procureur de la République, qui a-t-il dit, “a falsifié des documents se rapportant à l’affaire”. Le comité de défense a porté plainte contre lui auprès de l’Inspection générale du ministère de la Justice, continue-t-il.
Dans son communiqué, le comité de défense de Mehdi Ben Gharbia a affirmé que l’état de santé psychologique de son client est “dégradé” et que l’ancien député refuse de mettre fin à sa grève de la faim sauvage en raison de “l’ampleur des atteintes et exactions dont il fait objet”.
Hier, mercredi, dans un communiqué rend public, le comité de défense de Mehdi Ben Gharbia a souligné que la vie de son client est “en danger” et que “son état de santé n’a cessé de se détériorer”, suite à la la grève de la faim sauvage qu’il a entamée depuis 8 jours.
Avec TAP