L’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) invite 17 journalistes à une formation sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Et ce, dans la région de Düsseldorf (Ouest de l’Allemagne).
Sept journalistes tunisiens, dont une journaliste de L’Economiste Maghrébin, et 10 journalistes marocains y participent. La formation se déroule du 1er au 6 mars 2020. Elle cible le perfectionnement des capacités des journalistes en matière d’énergies renouvelables.
L’initiative a vu le jour dans le cadre du partenariat tuniso-allemand et marroco-allemand de l’énergie. Et ce, dans l’objectif d’engager les médias de ces deux pays maghrébins, dans la transition énergétique mondiale et locale.
La formation vise également à approfondir la connaissance des journalistes et leurs techniques de rédaction. Et ce, sur les sujets des énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les réseaux électriques.
Les journalistes se formeront dans la région de la Ruhr et Düsseldorf en Rhénanie-Du-Nord-Westphalie. D’ailleurs cette région garantit 30% des besoins en électricité de l’Allemagne.
Ainsi, le choix de cette destination n’est pas dû au hasard. C’est ce que précisent les responsables de la GIZ. En effet, la Rhénanie-Du-Nord-Westphalie représente un centre névralgique pour les fournisseurs d’énergie opérant à l’échelle internationale. De même, cette régions intéresse également les grandes entreprises à la production énergivore et les constructeurs de centrales électriques de renom. Ainsi qu’un nombre important de développeurs, de prestataires et d’utilisateurs de technologies et de services résolument innovants.
Ainsi, les journalistes maghrébins, auront l’occasion d’avoir une vue d’ensemble concernant l’hétérogénéité des acteurs et des approches. Telle qu’elle caractérise la transition énergétique en Allemagne. Et ce, à travers des visites et des échanges dans plusieurs institutions.
Une formation dans une région modèle à suivre
Par ailleurs, ils visiteront aussi des sites énergivores de production d’électricité et de chaleur. Mais aussi des parcs éoliens citoyens, ainsi que des visites dans des centres de recherche.
Les approches adoptées en Allemagne pourraient servir d’exemples à dupliquer en Tunisie comme au Maroc. D’ailleurs, ces deux pays sont perçus comme de bons élèves en matière de transition énergétique. La Tunisie et le Maroc sont des exemples à suivre en matière de recours aux énergies renouvelables au niveau maghrébin.
La Tunisie par exemple, ambitionne, à travers son plan solaire, d’augmenter à 30% la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique, d’ici 2030.
De son côté, le Maroc, envisage d’aller plus loin et de porter la part des énergies renouvelables à environ 52% de la capacité totale installée, en 2030. Il vise à réaliser 20% d’économie d’énergie à cet horizon.
Le partenariat tuniso-allemand de l’énergie accompagne la Tunisie dans le développement et la mise en œuvre de sa politique énergétique nationale.
Il a vu le jour début 2012 avec la signature d’une déclaration d’intention commune visant à établir une coopération énergétique. Elle est principalement axée sur les énergies renouvelables, la réduction de la consommation d’énergie, le développement durable et la protection du climat.
Ce partenariat fait partie du projet mondial “Soutien aux Partenariats de l’énergie bilatéraux dans les pays en développement et émergents”.
Avec TAP