Invité sur les ondes radiophoniques, Abdelkadous Saadaoui, le secrétaire d’Etat à la Jeunesse, a souligné que “l’ascenseur social a changé. Il ne se limite plus aux études, mais il mise sur le travail et le talent.”
M. Saadaoui a expliqué que la Tunisie vivait une phase historique à laquelle l’État devait s’adapter. Et ce, en ouvrant la porte à la formation et en créant le climat propice à une solution satisfaisante. Il a souligné que la Constitution a misé sur l’importance de la jeunesse comme force active dans la construction de la Patrie.
De ce fait, “l’État assure les conditions propices au développement des capacités de la jeunesse et à la mise en œuvre de ses potentialités. Il encourage les jeunes à assurer leurs responsabilités et à élargir leur contribution au développement social, économique, culturel et politique”. (Chapitre 8 de la Constitution)
Selon lui, le principal problème de l’État est de savoir comment restaurer la confiance. Les statistiques ont montré que 62% des jeunes ne font pas confiance à l’État. Selon lui, le gouvernement met l’accent sur trois axes : la citoyenneté, l’employabilité, le talent.
Il a poursuivi sur le fait que la vision stratégique sera développée avec la participation de représentants de jeunes. Elle se basera sur la mobilité, la citoyenneté et la créativité.