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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > L’Amérique et la tragi-comédie des Prix Nobel de la paix
ChroniquesOpinions & Débat

L’Amérique et la tragi-comédie des Prix Nobel de la paix

Hmida Ben Romdhane
2016/09/25 at 9:00 AM
par Hmida Ben Romdhane 7 Min Lecture
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Il reste moins de quatre mois à Barak Obama pour quitter définitivement la Maison-Blanche et rejoindre la cohorte de conférenciers à 100.000 dollars la séance, comme le font son prédécesseur Bill Clinton, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, et bien d’autres anciens responsables qui continuent de fructifier leur passage au pouvoir bien des années après l’avoir quitté.

Le double mandat d’Obama a commencé par de grands espoirs et est en train de finir par une énorme déception.

En juin 2009, c’était le fameux discours du Caire diffusé par des centaines de chaînes dans le monde entier et par lequel le premier président noir américain voulait réconcilier les Etats-Unis et le monde arabo-musulam. Il avait alors fait preuve de beaucoup d’empathie et de sympathie pour ce monde maltraité et blessé des décennies durant par le militarisme agressif américain et son allié israélien non moins agressif. Il avait parlé de ses bonnes intentions pour l’Afghanistan, l’Irak et bien sûr la Palestine où, disait-il, la situation est intolérable et la colonisation doit cesser.

Les espoirs suscités par ce discours étaient tels que quatre mois plus tard, en octobre de la même année, Obama reçut le Prix Nobel de la paix. Il était à la fois étonné et embarrassé. Car après tout qu’a-t-il fait en quelques mois de présidence pour mériter un tel honneur ? C’était la première fois qu’on décerne ce Prix à un lauréat non pas pour ce qu’il a fait, mais pour ce qu’il a promis de faire…

Qu’a fait Obama après sept ans et huit mois d’exercice du pouvoir ? Outre l’Irak et l’Afghanistan où  la guerre et le terrorisme continuent plus que jamais d’endeuiller la vie des Irakiens et des Afghans, d’autres pays arabes, la Syrie et la Libye, ont sombré dans la guerre et l’anarchie. La responsabilité première incombe à la première puissance mondiale et à son premier président noir.

La nébuleuse terroriste d’Al Qaida n’était pas suffisante pour servir la stratégie de l’Amérique dans le monde arabe et musulman ? Qu’à cela ne tienne. Avec Obama on aura droit à Daech dont les victimes entre morts, blessés et déplacés se comptent en millions et les dégâts matériels en trillions de dollars.

Une autre grande réalisation tout aussi digne d’un Prix Nobel de la paix : Obama a pris soin avant de quitter la Maison-Blanche de mettre en place un programme de renouvellement de l’arsenal nucléaire américain pour un coût de … six trillions (6000 milliards) de dollars.

Et la Palestine qui était l’un des principaux sujets du discours du Caire dans lequel, rappelons-nous, Obama avait exigé la fin de la colonisation ? Après les deux mandats auxquels il a droit, et alors qu’il n’a plus de raisons de redouter le puissant lobby juif aux Etats-Unis, Obama a tenu à être le président qui offre le plus d’argent à Israël. La semaine dernière, il a décidé d’octroyer une aide militaire à Israël qui s’élève à 38 milliards de dollars sur dix ans. Un record jamais atteint par aucun de ses prédécesseurs.

Avec une telle décision Obama s’est mis en porte-à-faux sur plusieurs niveaux. Il a démontré son mépris de l’opinion américaine qui, selon un sondage effectué la semaine dernière, 81% des Américains pensent que les 38 milliards de dollars en question  seraient bien plus utiles pour les programmes sociaux de leur pays que pour l’achat d’armement à un pays étranger.

Par ailleurs, Obama ne peut ignorer qu’Israël est bien plus riche que certains Etats américains comme le Mississipi ou l’Oklahoma. Et pourtant…

Enfin, Obama s’est mis dans une situation embarrassante qui frise le ridicule. Israël a-t-il vraiment besoin de cette aide militaire ? Ce pays est déjà armé jusqu’aux dents, il a ses propres usines d’armement et, selon les dernières déclarations de Colin Powell le secrétaire d’Etat de Bush II, il dispose de 200 têtes nucléaires pointés en direction de l’Iran.

Cerise sur le gâteau : en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, Obama s’est longuement entretenu avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et, selon la presse américaine, il n’a pas prononcé le mot Palestine. Sans doute pour ne pas froisser encore plus son ami qui lui en veut de n’avoir pas été plus généreux dans l’aide apportée à Israël. Et de fait, Netanyahu exigeait 45 milliards de dollars pour la décennie à venir…

L’Amérique et le Prix Nobel de la paix ont une histoire assez tumultueuse qui frise la tragi-comédie. Obama a reçu ce Prix en 2009 tout comme l’ancien secrétaire d’Etat Henry Kissinger, lauréat du même Prix en 1973. L’organisation « Médecins sans frontières » l’a reçu en 1999 et le Comité International de la Croix Rouge (CICR) l’a reçu à trois reprises : en 1917, 1944 et 1963.

Or, Obama, censé instaurer la paix en Afghanistan, n’a même pas pu empêcher le bombardement de l’hôpital de « Médecins sans frontières » à Kunduz qui, en octobre 2015, a fait 22 morts parmi les malades et le personnel médical. Quant au lauréat Kissinger, secrétaire d’Etat de Nixon au plus fort de la guerre du Vietnam, sa responsabilité est évidente dans les multiples bombardements des hôpitaux du CICR au Vietnam, au Cambodge et au Laos. Devinette : sous le règne bienheureux de la puissance bienfaitrice américaine, combien de Prix Nobel de la Paix ont-ils bombardé d’autres Prix Nobel de la paix ?

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MARQUÉE: Al Quaïda, Amérique, Barak Obama, CICR, Henry Kissinger, libye, Prix nobel de la paix
Hmida Ben Romdhane 25 septembre 2016
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