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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > La mort tranquille d’un apprenti-sorcier
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La mort tranquille d’un apprenti-sorcier

Hmida Ben Romdhane
2021/07/05 at 2:20 PM
par Hmida Ben Romdhane 7 Min Lecture
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Rumsfeld
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La justice humaine, c’est connu, poursuit impitoyablement un voleur à la tire et laisse tranquilles de grands criminels responsables de la mort et du déracinement de millions d’êtres humains. C’est cette justice qui a permis à un grand criminel de guerre de l’envergure de Donald Rumsfeld de vivre longuement et calmement sa retraite dorée jusqu’à sa mort le 30 juin dernier « paisiblement entouré de sa famille ».

Entre 2001 et 2006, Donald Rumsfeld était le secrétaire à la Défense de George W. Bush, le pire président de l’histoire américaine. Il était derrière la volte-face désastreuse dans la stratégie politique américaine de l’après 11 septembre. De la poursuite des terroristes d’Al Qaida, celle-ci a brusquement été réorientée vers le renversement du régime irakien de Saddam Hussein. De la détermination à arrêter ou tuer les responsables du plus grand acte terroriste de l’histoire, à la volonté de déstabiliser un pays qui n’a jamais constitué de danger pour le peuple américain. Mieux encore, le régime de Saddam Hussein était l’ennemi le plus féroce de l’organisation qui avait tué 3000 innocents en quelques minutes à New York et à Washington, un certain 11 septembre 2001.

Contents
La justice humaine, c’est connu, poursuit impitoyablement un voleur à la tire et laisse tranquilles de grands criminels responsables de la mort et du déracinement de millions d’êtres humains. C’est cette justice qui a permis à un grand criminel de guerre de l’envergure de Donald Rumsfeld de vivre longuement et calmement sa retraite dorée jusqu’à sa mort le 30 juin dernier « paisiblement entouré de sa famille ».Pas d’excuses ni regretsLa vie tranquille de Bush, Cheney et Blair

Avec l’agression armée contre l’Irak dans la nuit du 19 au 20 mars 2003, Donald Rusmsfeld se transforma de secrétaire à la Défense en apprenti-sorcier, déstabilisant tout sur son passage. En malédiction pour l’Irak et pour son propre pays. Quelques semaines après le renversement du régime de Saddam Hussein, l’Irak était livré à l’anarchie. Se transformant progressivement en pépinière du terrorisme, après en avoir été le barrage infranchissable. Il n’a fallu que quelques semaines aussi pour que le pays agresseur se rende compte qu’il était englué dans les sables mouvants irakiens pour une durée indéterminée.

Pas d’excuses ni regrets

Donald Rumsfeld est responsable de la mort et du déracinement de millions d’Irakiens. Il est responsable aussi du plus grand désastre de la politique étrangère américaine depuis la guerre du Vietnam. Sauf que les responsables du fiasco vietnamien se sont excusés. Pas Donald Rumsfeld. Celui-ci, jusqu’à la fin de ses jours, maintenait qu’il avait raison dans tout ce qu’il faisait.

Le responsable de la mort et du déracinement de millions d’êtres humains se lave de toute responsabilité dans ses mémoires « Choses connues et choses inconnues ». Dans son livre de 870 pages, pas une ligne sur le désastre stratégique qu’il a causé pour son pays. Pas un mot non plus sur la déstabilisation dévastatrice de l’Irak en particulier et du Moyen-Orient en général. Ni un mot sur les techniques sataniques de torture qu’il a ordonnées contre les prisonniers irakiens à la prison d’Abu Graib. Et encore moins un mot d’excuses sur les mensonges ayant servi de base à l’agression armée contre l’Irak.

Au lieu de reconnaitre ses erreurs fatales et de proférer quelques excuses, même si les crimes commis sont inexcusables, Rumsfeld s’est servi de ses mémoires pour régler ses comptes avec Condoleeza Rice et Colin Powell qui, comme par hasard, étaient les deux hauts responsables noirs de l’administration Bush-fils. Mais il s’est servi de ses mémoires aussi pour mieux dorer sa retraite avec les millions de dollars qu’elles lui ont rapportés.

Evidemment, Donald Rumsfeld n’était pas le décideur. Mais compte tenu de l’incompétence, de l’ignorance et de la futilité de George W. Bush, « The Decider », comme il aimait se qualifier lui-même, mettait en pratique tout ce que lui suggérait le tandem infernal de son administration Donald Rumsfeld-Dick Cheney. En d’autres termes, « The Decider » n’était que le pantin de son vice-président et de son secrétaire à la Défense.

La vie tranquille de Bush, Cheney et Blair

Jusqu’à la fin de ses jours, Rumsfeld ne cessait de répéter la rengaine éculée « débarrasser la région du régime brutal de Saddam Hussein a créé un monde plus stable et plus sûr ».

Comparée à la brutalité américaine déchaînée dans les quatre coins du monde, la brutalité du régime de Saddam Hussein est un pain béni. Quant au monde « plus stable et plus sûr » que glorifiait Rumsfeld sans rire, il est visible en Irak, en Syrie, au Yémen, en Libye, en Afrique subsaharienne et même en Tunisie. Car ce que nous vivons nous autres Tunisiens aujourd’hui trouve sa lointaine origine dans la nuit fatale du 19 au 20 mars 2020. Et ce, quand Rumsfeld envoya son armée à 10.000 kilomètres de chez elle mettre à feu et à sang le grand Moyen-Orient.

« Le monde plus stable et plus sûr » que glorifiait Rumsfeld jusqu’au dernier souffle de sa vie est visible dans l’émergence de l’organisation terroriste la plus dangereuse et la plus violente de l’histoire. Quand on se rappelle les décapitations et les dévastations perpétrées par Daech en Irak, en Syrie, en Libye et ailleurs, on a les cheveux dressés sur la tête.

Pourtant, l’un des principaux responsables de l’émergence de Daech et de la propagation de sa violence sans précédent est mort « paisiblement entouré de sa famille ». Pourtant les George Bush, les Dick Cheney et autres Tony Blair continuent de mener une vie tranquille sans être inquiétés; malgré les crimes de proportions bibliques qu’ils ont commis. C’est qu’on appelle la justice humaine.

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Hmida Ben Romdhane 5 juillet 2021
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