Hatem El Euchi, ancien ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, est revenu sur sa participation à la commission des affaires économiques présidée par Brahim Bouderbela et Sadok Belaïd, à Dar Dhiafa. Et ce, lors de son passage d’aujourd’hui, sur les ondes de Shems fm.
Hatem El Euchi estime ainsi que sa participation réaffirme son appui au processus du dialogue national annoncé par le président de la République. Tout comme il considère que le succès du référendum dépend du taux de participation de plus de 50% des Tunisiens.
En outre, il précise dans ce contexte que le pourcentage de plus de 50% est nécessaire au processus démocratique. “Car, si le nombre atteint ne dépasse pas 50% des voix, le président de la République aura donc échoué.”
Autrement dit, si les Tunisiens disent non au référendum. Ils signifieront qu’ils veulent maintenir l’ancienne Constitution. Alors, il sera nécessaire d’organiser des élections législatives et une présidentielle anticipées.
En outre, il est revenu sur la révocation des 57 juges, en déclarant: “Une telle révocation détruira ce qui reste des institutions judiciaires. Comment les autres vont pouvoir travailler? Mais une chose est sûre, les juges travaillent sous la pression. De plus, c’est au Conseil supérieur de la magistrature provisoire qu’il revient de procéder au jugement des magistrats.”
Alors il conclut: “Il est nécessaire de préserver le pouvoir judiciaire”.
Une chose est sûre, le tiraillement politique semble s’éterniser, en attendant le référendum qui aura lieu le 25 juillet. Ainsi la grande question est de savoir si les Tunisiens voteront ou pas.