“Les perturbations dans l’approvisionnement des pharmacies privées en certains médicaments sont dues à des problèmes techniques et à des difficultés financières. Celles-ci ne dépendent pas seulement de la Pharmacie centrale tunisienne“. C’est ce qu’a annoncé Bechir Irmani, directeur général de la Pharmacie centrale, mardi.
Irmani a expliqué que les usines pharmaceutiques en Tunisie font face à des problèmes d’approvisionnement en matières premières nécessaires à la fabrication de certains médicaments.
Selon lui, le secteur des médicaments est compliqué. Il fait appel à plusieurs intervenants. De ce fait, a-t-il ajouté, le manque enregistré dans certains médicament dépasse la Pharmacie centrale.
Notons que “le marché mondial des médicaments connaît aussi une perturbation dans la fourniture de plusieurs types de médicaments. Ce qui fait que la Pharmacie centrale en Tunisie fait face à un certain nombre de difficultés pour s’en approvisionner. Et ce en raison du manque de disponibilité dans les quantités requises”. A expliqué le responsable. Il a tenu à souligner que la pharmacie centrale fait tout son possible. Et ce pour régler ce problème.
Irmani a, aussi, appelé les patients qui se plaignent du manque de médicaments à consulter leur médecin. Il peut les remplacer par d’autres équivalents.
De son côté, le président de l’Association tunisienne des pharmaciens libres, Mohamed Ramzi Bououn, a souligné que la résolution de la crise d’approvisionnement en certains types de médicaments en Tunisie dépend de plusieurs facteurs, dont le paiement des dettes de la Pharmacie centrale qui s’élèvent à environ 800 millions de dinars, une bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et la mise en place de nouveaux circuits de distribution.
Bouaoun a ajouté que toutes ces conditions ne seraient jamais remplies sans une réelle volonté politique et sans accélérer la révision des lois relatives aux circuits des médicaments.
Avec TAP