Le Directeur général des Transports Terrestres, Habib Ammar affirme que les services de son département feront preuve de plus de rigueur durant la période du déconfinement.
Le directeur général affirme que l’objectif est de faire respecter les mesures strictes de l’utilisation des transports publics. Lance-t-il. Pour lui, cela permettra d’éviter les infractions et les dépassements du premier jour du déconfinement.
Le responsable affirme que des passagers n’ont pas respecté les mesures de préventions et les conditions d’utilisation des transports publics. Il s’agit de la (distanciation physique, port obligatoire des masques de protection, détention d’une autorisation de déplacement).
Par ailleurs, il affirme que le département prévoit un grand effort de sensibilisation. L’objectif étant de faire comprendre aux utilisateurs des transports publics l’importance de se conformer aux règles de sécurité. Il considère, également, que l’implication de la société civile dans cet effort est indispensable
La rigueur sera de mise
Et de préciser que «plus de rigueur sera de mise, à partir d’aujourd’hui pour faire respecter les règles. Et ce en coordination avec toutes les parties prenantes, y compris les forces de sécurité, si le besoin se fait sentir. Seuls ceux qui ont des autorisations de travail auront le droit d’acheter des abonnements et des tickets. Le port des masques sera exigé pour pouvoir utiliser les moyens de transport.
D’ailleurs, le responsable affirme que cet effort de contrôle exige une logistique énorme. Raison pour laquelle il sera difficile de procéder à des contrôles dans certains endroits. Surtout au niveau des stations intermédiaires. « et c’est la raison pour laquelle j’insiste encore une fois, sur l’importance de la prise de conscience du citoyen ». Etaye-t-il.
En effet, il affirme que le ministère mobilise à 100% le parc du transport public aux niveaux central et régional. Et ce pour faire réussir cette étape. Et pour pouvoir se conformer à l’exigence de limiter la capacité de chaque moyen de transport à 50%.
S’agissant des sociétés de transport privées, le responsable a indiqué que « des autorisations leur ont été accordées pour poursuivre leur activité dès la période du confinement général, avec les mêmes conditions fixées pour les sociétés de transport en commun durant le confinement, mais pour des considérations de rentabilité, elles ont choisi de ne pas reprendre leur activité ».
D’ailleurs, certaines d’entre elles ont opté pour les contrats de transport des employés qui leur assurent une certaine couverture des coûts et une certaine rentabilité. Affirme la même source.
Avec TAP