Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), voit son état de santé se dégrader après plus d’un an et demi d’incarcération. Transférée à l’hôpital Kassab pour de nouveaux examens, elle souffre toujours de fortes douleurs, sans amélioration constatée par la commission médicale.
Son comité de défense pointe du doigt l’administration pénitentiaire de ne pas avoir appliqué les recommandations médicales, aggravant sa condition. Un nouveau protocole de soins, incluant des antalgiques plus puissants et de la kinésithérapie, a été mis en place.
La défense dénonce une « torture physique continue » et appelle les autorités à fournir les moyens nécessaires à sa prise en charge. Elle reproche également à l’État tunisien d’ignorer une décision onusienne qualifiant la détention d’Abir Moussi d’« arbitraire » et exigeant sa libération immédiate, décision restée sans suite.
Il convient de rappeler qu’elle a été arrêtée en octobre 2023 alors qu’elle déposait un recours administratif, Abir Moussi fait depuis l’objet de plusieurs poursuites judiciaires.