Les prix du pétrole ont continué de grimper ce jeudi 17 avril 2025, dans un contexte d’anticipations d’une offre plus restreinte. Et ce, après que Washington a imposé de nouvelles sanctions sur le pétrole iranien. Mais aussi suite à l’engagements de certains pays de l’OPEP à réduire davantage leur production pour compenser le dépassement antérieur des quotas convenus.
Les contrats à terme sur le brut Brent ont augmenté de 34 cents, soit 0,5 %, à 66,19 dollars le baril tôt ce matin de jeudi 17 avril. Tandis que le brut américain West Texas Intermediate a augmenté de 44 cents, soit 0,7 %, à 62,91 dollars le baril. Les deux bruts ont augmenté de 2 % à la clôture mercredi, atteignant leurs plus hauts niveaux depuis le 3 avril.
En effet, l’administration Trump a émis mercredi 16 courant de nouvelles sanctions visant les exportations de pétrole iranien; notamment contre une petite raffinerie indépendante basée en Chine. Augmentant ainsi la pression sur Téhéran, dans le cadre des discussions sur son programme nucléaire.
Les inquiétudes concernant l’approvisionnement se sont accrues après que l’OPEP a annoncé avoir reçu des plans actualisés de l’Irak, du Kazakhstan et d’autres pays pour mettre en œuvre de nouvelles réductions de production; et ce, afin de compenser les pompages antérieurs au-dessus des quotas.
Cependant, l’OPEP, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et plusieurs banques, dont Goldman Sachs et JPMorgan, ont abaissé cette semaine leurs prévisions concernant les prix du pétrole et la croissance de la demande, en raison des perturbations causées par les tarifs douaniers américains et les réponses d’autres pays.
Enfin, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a déclaré qu’elle s’attendait à une baisse de 0,2 % du commerce des biens cette année; après avoir prévu une expansion de 3,0 % en octobre.