La fuite des cerveaux soulève de nombreuses préoccupations, notamment celle des professionnels qualifiés à la recherche de meilleures conditions de travail. Kamel Sahnoun, président de l’Ordre des ingénieurs tunisiens, souligne que les ingénieurs quittent la Tunisie principalement en raison de leurs conditions financières et professionnelles défavorables, tant dans le secteur public que privé. Il a fait cette déclaration sur les ondes de Jawhara fm, ce mardi 11 mars 2025.
Environ 39 000 ingénieurs hautement qualifiés ont quitté le pays au cours des six dernières années. Ce qui représente une hémorragie cognitive sans précédent.
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Il rappelle que dans le secteur privé, certains ingénieurs ne gagnent que 600 à 700 dinars par mois. Cette situation en pousse de nombreux à chercher des opportunités à l’étranger, aggravant ainsi la fuite des cerveaux.
Les personnes touchées par ce phénomène incluent principalement des diplômés universitaires, tels que des médecins, des ingénieurs et des spécialistes en informatique, qui cherchent des opportunités professionnelles plus attractives à l’étranger.
Les raisons de la fuite des cerveaux sont multiples. Elles vont des conditions économiques difficiles, en passant par un manque d’opportunités d’emploi, pour finir par la recherche de salaires significativement plus élevés dans des pays comme la France et l’Allemagne.