Plus de dix ans après le 14 janvier 2012, la question du processus de transition démocratique interpelle toujours. Fadhel Abdelkefi, président du parti Afek Tounes, est intervenu sur les ondes de Mosaïque fm, mardi 30 mai 2023, pour dresser un état des lieux de la situation politique du pays.
Fadhel Abdelkefi est revenu sur l’importance de la démocratie en Tunisie. Et souligne la nécessité de ne pas perdre les acquis démocratiques du pays.
Il met l’accent sur le besoin d’améliorer les conditions économiques et sociales des Tunisiens, faisant état d’une Tunisie plus prospère. “Sans prospérité économique, il ne peut y avoir une consolidation démocratique”, dit-il.
Dans ce sens, il invite les partis politiques, les syndicats et les journalistes à poursuivre leur travail sans reculer.
Dans ce contexte, le président du parti Afek Tounes met en évidence des solutions économiques. Ainsi, il estime que la réforme des finances publiques, l’élaboration d’une vision et d’une stratégie claires et un réel travail sont nécessaires pour sortir de la crise économique que connaît le pays. Cela dit, le manque d’enthousiasme, de courage et de compétence parmi les gouvernements qui se sont succédé ces dernières années, ont contribué à ce climat morose, poursuit-il.
Puis, il insiste sur la nécessité de proposer une loi d’urgence économique et un calendrier politique clair pour les prochaines élections.
A propos de la prochaine élection présidentielle, il appelle à faire le choix d’un seul candidat de la famille démocrate centriste. Autrement dit, il plaide pour une candidature unique de la famille centriste.
Par ailleurs, Fadhel Abdelkefi se déclare en faveur d’un retour au système présidentiel, avec un Premier ministre responsable et un Parlement fort qui s’oppose au gouvernement et légifère.
En conclusion, Fadhel Abdelkefi demeure convaincu qu’un seul dirigeant ne peut pas sauver le pays tout seul. Car il faut l’effort de tous, notamment des ministres, des directeurs généraux, des gouverneurs, des délégués et du secteur privé pour mettre en place des réformes qui sont primordiales.
