“Novartis, GSK et Bayer, les trois multinationales pharmaceutiques pourraient quitter la Tunisie”. C’est ce qu’affirme le site électronique de nos confrères de Jeune Afrique.
La même source affirme que le cumul des factures impayées par l’Etat est la raison principale de la décision de Novartis, GSK et Bayer. « C’est déjà le cas pratiquement. Leurs bureaux sont vides, à part un ou deux employés pour clôturer les dossiers. Je croise beaucoup de salariés qui ont déjà touché leurs primes de licenciement. Et qui cherchent à se recaser ». C’est ce que raconte un cadre d’un laboratoire pharmaceutique tunisien au média francophone.
En effet, une décision pareille peut encore aggraver la pénurie de médicaments constatée dans le pays depuis quelques mois. La même source indique que « le laboratoire AstraZeneca a réduit de moitié son équipe commerciale ». Il s’agit ainsi, de signes précurseurs annonciateurs d’une crise qui impactera négativement le droit d’accès à la santé et aux médicaments.
Faut-il encore rappeler que plusieurs patients ont constaté la pénurie de leurs médicaments dans les pharmacies. Même les médicaments pour maladie chroniques sont concernés par la pénurie.
Notons à cet égard que le syndicat des entreprises pharmaceutiques innovantes et de recherche (SEPHIRE), a appelé à alimenter la pharmacie centrale en ressources financières nécessaires. Et ce, dans le but de pouvoir réduire ses dettes avant la fin de l’année 2022.