La coalition Soumoud annonce, via un communiqué officiel, qu’elle n’accordera pas son appui au processus imposé par le Président de la République à travers le système de vote.
Ainsi la coalition Soumoud affirme son adhésion aux revendications des acteurs de la société civile. Et ce, dans le but d’établir un État de droit garantissant le pluralisme et la protection des droits humains.
Par ailleurs, la coalition estime que la nouvelle loi électorale est inconstitutionnelle. Car elle contredit l’article 51 de la Constitution du 17 août 2022. Laquelle stipule que: “L’État s’engage à protéger les droits acquis de la femme et veille à les consolider et à les promouvoir. L’État garantit l’égalité des chances entre l’homme et la femme pour l’accès aux diverses responsabilités et dans tous les domaines.”
Ce qui signifie que l’État s’emploie à consacrer la parité entre la femme et l’homme dans les assemblées élues. Or, le type de scrutin choisi, uninominal à deux tours, semble a priori exclure les femmes et les jeunes. Par conséquent, le principe de parité serait bafoué.
Alors, la coalition Soumoud considère qu’une telle loi conduira à la fois à des élections législatives illégales et à un Parlement illégitime. De ce fait, elle appelle les femmes et les jeunes tunisiens, les organisations de la société civile et politique à boycotter ces élections.
Soumoud rejette toute dérive menaçant l’intérêt du pays
En outre, la coalition exprime son soutien aux mouvements pacifiques; tout en rejetant le retour de l’islam politique.
Elle demande donc aux dirigeants d’assumer leurs responsabilités historiques; ainsi que de jouer leur rôle historique. Et ce, en rejetant toutes les dérives qui menacent l’intérêt supérieur du pays.
Enfin, la coalition Soumoud lance un appel aux femmes, aux jeunes à défendre leurs droits constitutionnels. Et en particulier le droit à des élections législatives équitables et démocratiques.
En somme, cette alliance demande aux organisations de la société civile, aux partis et aux forces nationales et démocratiques, de sauver la transition démocratique. Tout en organisant une série de mouvements pacifiques tous azimuts. Il en va de même de la tenue d’un mouvement pacifique de protestation nationale; le jour restant à déterminer. Et ce, dans l’unique intérêt est de sauver la voie démocratique en Tunisie.