Le centre d’hébergement des femmes victimes de violence à Sbikha (gouvernorat de Kairouan), “Arwa la kairouanaise” relevant de l’union nationale de la femme tunisienne (UNFT), a repris, ce mardi après un arrêt de de deux ans. Et ce en raison de faute de financement.
La directrice du centre, Manel Kochat a déclaré que l’établissement commencera à accueillir les femmes victimes de violence à partir du 1er septembre 2022.
Elle a rappelé que la création du centre a eu lieu en 2017. Et ce en partenariat entre le bureau régional de l’UNFT et l’Association Tunisienne de Gestion et de Stabilité Sociale “TAMSS” sous la supervision du ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées. Il a été financé par le fonds des nations unies de la Population.
Elle a poursuivi que le centre dispose d’une capacité d’accueil de 11 lits (8 pour adultes et 3 pour enfants) et d’une équipe de 4 accompagnatrices spécialisées dans la prise en charge des femmes.
Le centre œuvre, selon Kochat, à promouvoir les femmes victimes de violence en favorisant leur autonomisation financière à travers des formations notamment dans les domaines de la couture, de la pâtisserie, de la broderie et de l’informatique.
Elle a ajouté que le centre s’emploie à assurer la stabilité, la protection et la sensibilisation des femmes à leurs droits, conformément à la Loi organique n° 2017-58 du 11 août 2017, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Avec TAP