“Avec l’expansion rapide du coronavirus en Tunisie, la demande en vitamines et en médicaments pour renforcer l’immunité a été multipliée par dix”. A souligné lundi le vice-président du syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) Naoufel Amira.
Naoufel Amira a justifié cette forte demande par le souci des citoyens de renforcer leur immunité. Et ce pour pouvoir faire face à la maladie de la Covid-19.
La même source a ajouté que ces médicaments et vitamines sont disponibles en quantités suffisantes dans les pharmacies.
Par ailleurs, le vice-président du syndicat a critiqué le manque de coordination au niveau de la distribution des quantités de vaccins contre la grippe saisonnière. Ces quantités ne sont plus disponibles dans certaines pharmacies. Il a appelé le ministère de la Santé à coordonner avec les structures syndicales représentant les pharmaciens pour réussir la campagne de vaccination.
Il a, en outre, mis en garde contre les dangers du manque de médicaments à la fin du mois en cours surtout que les dettes des hôpitaux publics et des pharmacies de la CNSS envers la pharmacie centrale se multiplient.
“Cette situation empêchera la Pharmacie centrale d’honorer ses engagements envers les grandes firmes pharmaceutiques internationales. Ce qui provoquerait une rupture des médicaments pour non paiement des dette”, a-t-il expliqué.
Notons que les dettes des structures de santé publique se sont élevées à 602 millions de dinars à la fin du mois de juillet dernier. Les dettes de la CNSS se sont élevées à 495 millions de dinars, selon les données de la pharmacie centrale.
Le ministère de la Santé œuvre à mobiliser des financements supplémentaires dans les plus brefs délais. Et ce afin de réduire les dettes des hôpitaux envers la pharmacie centrale. Celle-ci souffre d’une crise de liquidité depuis 2016.
Avec TAP