Certains pays méditerranéens font face aujourd’hui à un dilemme. Avec l’arrivée du beau temps et la fin du confinement il faudra décider. Faut-il entamer normalement la saison touristique?
Quelles précautions supplémentaires faut-il prendre dans le tourisme? Les hôtels sont-ils prêts à accueillir les touristes tout en assurant leur sécurité?
En même temps, l’ouverture des frontières fait craindre un développement du coronavirus au sein de la population locale.
En effet, ce choix est cornélien pour la Grèce. En 2019, le pays a accueilli plus de 30 millions de visiteurs. Soit trois fois la population du pays qui est de 11 millions d’habitants.
D’autant plus que ce secteur participe pour plus de 20% dans le PIB. Et un Grec sur cinq travaille dans le tourisme.
Si le pays a été protégé du coronavirus avec moins de 150 morts et environ 2 600 contaminés. Or, la trentaine d’îles paradisiaques grecques peuvent devenir un enfer pour les 500 habitants locaux. De plus, ces derniers ont peur de voir débarquer cet été des touristes originaires de pays ayant été très touchés par le coronavirus.
Un seul malade et un grand risque de contamination les menace .
Puisque les maisons sont mitoyennes et pas un seul hôpital dans ces îles. De plus le pays ne possède aucun hélicoptère pour évacuer les malades.
En attendant de prendre la décision, Athènes demande des aides économiques et sanitaires à l’Europe pour affronter cette situation.