L’ARP a adopté, mardi, en plénière, un projet de loi autorisant l’Etat à souscrire au capital de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), à hauteur de 5 millions de dollars.
La participation de la Tunisie au capital de cette banque asiatique, la BAII, aidera le pays, selon le ministre des Finances, Ridha Chalghoum, à bénéficier de financements pour la réalisation de projets d’infrastructures. En particulier, la construction de ports maritimes, d’aéroports, de chemins de fer et d’autoroutes.
“La réduction de la balance commerciale avec la Chine exige l’amélioration de la compétitivité des entreprises. Ainsi que le renforcement de la présence des produits tunisiens sur les marchés internationaux”, a-t-il dit.
La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII ou AIIB), rappelle-t-on, est une banque d’investissement. Elle est proposée par la Chine pour répondre au besoin croissant d’infrastructures en Asie du Sud-Est et en Asie centrale. Elle agit dans le cadre de la stratégie de la nouvelle Route de la soie, développée par la Chine.
L’institution a opté, ces dernières années, pour l’ouverture sur le continent africain. La Tunisie vient rejoindre, ainsi, dix pays du continent ayant déjà intégré la banque. Il s’agit de l’Afrique du Sud, l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya, le Soudan, l’Algérie, le Ghana, le Maroc, la Libye et le Togo.
Avec TAP