Abdellatif Mekki, un des dirigeants du mouvement Ennahdha, souligne dans une déclaration radiophonique que les négociations en vue de la formation d’un gouvernement n’avancent pas.
En effet, Abdellatif Mekki estime que les négociations ne se conduisent pas dans un esprit réaliste; mais se fondent plutôt sur des calculs partisans. Il précise dans ce contexte: « Si les propositions des partis politiques étaient réalistes, il aurait été possible d’avancer davantage dans les négociations. »
Il a fait savoir que la Tunisie était sur le point de connaître une période de changements et de réformes. Tout comme il met l’accent sur la mise en place d’un gouvernement de compétence. Il ajoute que le chef du gouvernement doit être un partisan et non un indépendant n’ayant aucune expérience politique.
Par ailleurs, il considère que l’échec des réformes dans le passé revient aux mauvaises décisions.
En outre, évoquant la possibilité d’un retour de Mustapha Ben Jaafer au prochain gouvernement, M. Mekki rejette cette proposition, tout en ajoutant qu’elle n’a pas lieu d’être.
Autrement dit, les négociations entre Ennahdha et les autres partis politiques continuent. Certaines se font en cachette, alors que d’autres elles se font devant tout le monde. Voilà qu’aux dernières nouvelles, certains partis politiques veulent que Rached Ghannouchi prennent la tête du Parlement.
Cela dit, attendons voir le 13 novembre et ce qui se passera au Parlement. Et quels seront les partis politiques qui se prononceront pour ou contre.