Invitée sur les ondes radiophoniques, Abir Moussi, présidente du parti Destourien libre, présente les grands axes de sa candidature à la présidentielle.
Tout d’abord, Abir Moussi revient sur le climat pesant sur la classe politique à l’approche des élections. Il est selon elle “malsain”. Elle estime que la crise politique a induit une crise économique. Et qu’elle a des répercussions sur le pouvoir d’achat du Tunisien. Elle précise: “Si nous sommes dans cette situation, c’est en partie à cause des failles dans les textes de loi. A savoir la loi électorale qui doit être revue, le régime politique lui même a montré ses limites à gouverner.” Et de continuer: “Nous sommes dans une guerre politique avec une absence de valeurs, une guerre de positionnement.”
Puis, elle revient également sur le bilan du gouvernement et le taux de croissance. Abir Moussi déclare qu’il aurait dû être selon les prévisions de 3.1%. Et non de 1.2% de croissance économique comme annoncé officiellement pour le premier semestre 2019.
Ensuite, elle ajoute que “depuis plus de huit ans, nous n’avons eu que de faibles performances”.
Sur la question de l’islam politique, elle répond : “Je refuse de gouverner avec l’islam politique. Dans ce cas, je choisis de faire partie de l’opposition.”
Enfin, Mme Moussi conclut : “La première chose que je ferai si je suis élue est la mise en oeuvre d’une stratégie de lutte contre le terrorisme. Deuxièmement, je remettrai les pendules à l’heure de la diplomatie économique. Et enfin, j’ouvrirai le dossier des événements du 14 janvier. Pour que le peuple sache ce qui s’est réellement passé.”