Le retour précipité du président de la FTF à Tunis serait-il lié à un éventuel remplacement d’Alain Giresse pour créer un choc psychologiques chez les joueurs avant le match fatidique contre le Ghana à la CAN 2019 ?
Intrigant. Le président de la FTF, Wadii Jari, était de retour à Tunis juste après le lamentable match contre la Mauritanie et alors que la sélection nationale quittait la résidence de la sélection à Aïn Sokhna pour la ville de l’Ismaïlia pour préparer son match du lundi contre le Ghana à la CAN 2019.
Profitant des deux jours de repos accordés par la CAF aux sélections qualifiées aux huitièmes de finale de la CAN 2019, il a regagné la Tunisie « pour des raisons personnelles », a-t-il affirmé au micro d’une radio locale.
Tout cela semble banal sauf que, selon des sources concordantes, le président de la FTF serait très remonté contre le staff technique de la sélection tunisienne et plus particulièrement contre le sélectionneur de l’équipe national Alain Giresse auquel il reproche d’être responsable des piètres prestations de la sélection.
Vers le limogeage d’Alain Giresse
La capacité du technicien français à diriger la sélection au deuxième tour de la CAN étant sérieusement posée, faut-il effectuer un changement rapide à la tête du staff technique pour sauver ce qui pourrait l’être ?
Et le retour précipité du président de la FTF à Tunis, à quelques jours du math fatidique contre le Ghana, n’était-il pas justifié par la quête d’un remplaçant à Alain Giresse?
On murmure à Tunis que les noms évoqués aujourd’hui sont Nabil Maaloul et Roger Lemerre surtout que ce dernier est libre de tout engagement vis-à-vis de son ancien club, l’Etoile.
Si ces rumeurs persistantes se confirmaient, le président de la plus haute instance du football tunisien chercherait-il à déclencher un choc psychologique chez les joueurs avant le match contre le Ghana.
S’agit-il de mettre la pression sur le technicien français ? Et le président de la FTF prendra-t-il le risque d’effectuer un changement radical à la tête du staff technique à quelques jours du match-couperet de lundi ?
Et si, par malchance, la sélection nationale rentrait bredouille en quittant cette CAN par la petite porte, Wadii Jeri ne risquerait-il pas de porter le chapeau tout en dédouanant Alain Giresse de toute responsabilité ?
Terrible dilemme !
Un bilan morne
Loin de nous l’idée de donner le coup de grâce à un homme à genoux, mais faut-il rappeler que le technicien français n’a pas gagné la moindre rencontre dans une phase finale de la CAN depuis l’édition 2015.
En effet, Alain Giresse compte désormais huit matches sans la moindre victoire en phase finale de la CAN, soit six matches nuls et deux défaites. Sa meilleure performance demeure une troisième place lors de l’édition 2012 avec le Mali.
Les chiffres parlent d’eux même. Et ils sont éloquents !