La commission européenne ( UE) vient d’approuver trois nouveaux programmes pour renforcer la gestion des frontières, la protection des migrants en Afrique du nord. Le consacré pour les trois programmes s’élève à 90.5 millions d’euros.
Cette décision intervient après la réunion des dirigeants européens qui se sont mis d’accord, la semaine passée, d’intensifier l’aide le long de la route de la méditerranée centrale, mentionne le communiqué de la Commission européenne.
UE poursuit sa lutte contre l’immigration irrégulière
Il s’agit du Fonds fiduciaire de l’UE (FFU) ayant pour objectif la stabilité et la lutte contre la migration irrégulière et des personnes déplacées en Afrique (EUTF pour l’Afrique). De ce fait, ce fonds vise également à favoriser la stabilité et à contribuer à une meilleure gestion des flux migratoires, notamment en luttant contre les causes profondes de la déstabilisation, les déplacements forcés et irréguliers : la migration.
Ce programme œuvrera dans trois régions d’Afrique: le Sahel, la Corne de l’Afrique et l’Afrique du Nord afin de faire face à des défis croissants en termes de pression démographique, la pauvreté extrême, l’infrastructure sociale et économique faible, les tensions internes et les faiblesses institutionnelles, résistance insuffisante aux crises alimentaires et le stress environnemental. Il est clair que les conséquences de ces défis complexes sont extrêmement variées et interconnectées. Entre autres, ils comprennent un conflit ouvert, les déplacements forcés, la migration irrégulière, les activités criminelles et de non-droit, le trafic de migrants et la traite des êtres humains, la radicalisation et l’extrémisme.
La Tunisie compte bénéficier 11 300 000 euros. L’objectif global de FFU en Tunisie est le soutien à la mise en oeuvre de la stratégie dans la lutte contre la migration.
Il est à rappeler que le fonds fiduciaire d’urgence de l’UE pour l’Afrique a été créé en 2015 afin de prendre des mesures nécessaires contre les migrations irrégulières et des déplacements forcés. Quant au budget alloué, il s’élève jusqu’ici à 3,43 milliards d’euros, en provenance de l’UE, de ses États membres et d’autres donateurs.