La dirigeante au sein du mouvement Nidaa Tounes, Saida Garrach, a estimé que le président sortant, Moncef Marzouki, était très loin aujourd’hui de l’image du militant des droits de l’Homme.
Dans une déclaration accordée à la radio Jawhara FM, la militante et avocate a expliqué que quand on est entouré par « des islamistes extrémistes », on ne peut plus se proclamer militant des droits de l’Homme.
Par ailleurs, maître Garrach a argumenté son idée par le fait qu’aucune figure des militants des droits de l’Homme tunisiens ne soutient la candidature de Marzouki au second tour de l’élection présidentielle. « Allez demander à Kamel Jendoubi, ou Khmaies Chamarri ou encore Souhir Bel Hassen – figures importantes d’opposants sous Ben Ali et Bourguiba – pourquoi refusent-ils de soutenir Marzouki aujourd’hui ?».