En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Les Etats-Unis sont-ils en train de perdre leur troisième guerre d’Irak ?
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Une mission économique multisectorielle sera organisée, du 21 au 26 octobre 2025, à Johannesburg et Durban en Afrique du Sud, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Sfax (CCIS).
Mission économique prochaine en Afrique du Sud en octobre 2025 (CCIS)
A ne pas manquer Afrique
Selon les auteurs de la proposition, l’Instance des Affaires de l’État est définie comme une institution juridictionnelle dotée de la personnalité juridique, de l’autonomie administrative, financière et de l’autogestion, rattachée à la Présidence du gouvernement.
Proposition de loi créant l’Instance des Affaires de l’État
A ne pas manquer Nation Politique
Abir Moussi dénonce l'absence de mesures de protection adéquates et évoque des conditions pointe la surpopulation dans sa cellule exiguë, où sont entassées d'autres détenues, notamment, des migrantes originaires d’Afrique subsaharienne. Selon elle, cette promiscuité crée un risque sanitaire majeur, avec la possible propagation de maladies infectieuses.
Abir Moussi alerte sur des « risques d’assassinat »
A ne pas manquer Nation Politique
A cette occasion, le gouverneur de la région, Salem Ben Yaâcoub, a souligné que le projet d’aménagement de la zone côtière à Bizerte-Est, couvre les délégations de Zarzouna, Menzel Jemil, Ras Djebel, Gar El Meleh et Utique.
Bizerte : Journée d’information sur le projet d’aménagement du littoral à Bizerte-Est
A ne pas manquer Agriculture Entreprise
Démission de la députée Syrine Mrabet
A ne pas manquer Nation Politique
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Les Etats-Unis sont-ils en train de perdre leur troisième guerre d’Irak ?
ChroniquesOpinions & Débat

Les Etats-Unis sont-ils en train de perdre leur troisième guerre d’Irak ?

Khalifa Chater
2014/10/06 at 9:01 AM
par Khalifa Chater 7 Min Lecture
Partager
Partager

La guerre déclarée, par la coalition internationale, formée par les USA, contre Daesh (acronyme arabe de l’Etat islamique en Irak et au Levant) n’a pas pu renverser la situation. L’actualité montre, en effet,  l’inexorable progression de l’Etat islamique. En Irak, deux attaques de Daech contre des bases des forces de sécurité ont fait 17 morts parmi les policiers et les soldats dans la province d’Al-Anbar frontalière de la Syrie, à l’ouest de Bagdad. La guerre  se joue en ce moment à Kobani, (Aïn al-Arab en arabe, troisième ville kurde de Syrie), frontalière de la Turquie. Assiégée depuis deux semaines, cette ville « s’est vidée à 90% de ses habitants et les villages environnants sont quasiment déserts et contrôlés par Daech ». La chute de Kobani permettrait à Daech de contrôler, sans discontinuité, une longue bande frontalière de la Turquie.

Les Etats-Unis sont-ils en train de perdre leur troisième guerre d’Irak ? Les puissances régionales peuvent-elles s’accommoder d’une remise en cause des frontières sacrées du Moyen-Orient, qui bouleverserait sa carte géopolitique ? La composition de la population de l’Irak (60% chiites et 20 % Kurdes) semble condamner ce mouvement minoritaire.

En Syrie,  la situation est plus complexe, en dépit de l’establishment chiite. La victoire éclair remportée par Daech en Irak s’expliquerait par la colère provoquée par les discriminations chiites du gouvernement Al-Maliki et l’implosion de l’Etat syrien. D’autre part, le départ d’Al-Maliki, encouragé par les USA n’a pas changé la donne d’un pouvoir ethnique. Diagnostic pertinent de Gérard Challand : « La proclamation du califat est un effet d’annonce, après les griseries de la victoire initiale, qui n’est que le premier round  destiné à favoriser le recrutement des jihadistes, à l’échelle du monde musulman, fascinés par la perspective d’une victoire promise » (interview par Marie-Laetitia, Le Monde,13 août 2014).

Les puissances occidentales de la coalition (les USA, la France, la Grande-Bretagne) ont privilégié les frappes aériennes. Postulat d’Obama, il entend circonscrire  son propre rôle à la puissance de feu aérienne et les moyens de renseignements. Mais la tournure des événements a montré les faiblesses des forces locales et les capacités limitées des Etats du Moyen-Orient sur lesquels l’Amérique entend s’appuyer  pour mener une guerre au sol.  « Terra incognito », l’opposition  modérée, sur laquelle la coalition compte en Syrie. Les rebelles syriens modérés sont une espèce en voie de disparition. Les Etats-Unis, moteur de la coalition, ont commencé à bombarder des positions de Daech en Irak le 8 août. Mardi 23 septembre, ils ont élargi leurs opérations à la Syrie, avec le soutien de cinq pays arabes (Jordanie, Qatar, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis et Bahreïn). En Syrie, des avions de combat des Etats-Unis, d’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis ont frappé mercredi 24 septembre soir 12 raffineries contrôlées par Daech  dans la province de Deir Ezzor (Est), dans le but d’assécher une de ses principales sources de revenu. Les jihadistes, qui contrôlaient plusieurs raffineries en Irak et en Syrie, revendaient le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins. Les raids aériens, menés par les Etats-Unis, la Jordanie, l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis ont visé sept cibles en Syrie et trois en Irak, a indiqué le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l’Asie centrale (Centcom). Les frappes ont notamment visé la région syrienne d’Aïn al-Arab. La France, qui a rejoint le 19 septembre la campagne aérienne américaine, a préféré engager ses frappes sur l’Irak.  La coalition a étendu ses frappes samedi 27 septembre en Syrie et en Irak, où des avions britanniques ont effectué leur première mission de combat.

En dépit de ces frappes, Daech continue sa progression.  Critiquée, l’armée américaine a affirmé qu’elle ne peut pas bombarder  « à l’aveuglette« , a souligné mardi 30 septembre le Pentagone qui a appelé à faire preuve de « patience stratégique », pour venir à bout des combattants de Daech. Vu leur installation sur le terrain, il semblait aisé de bombarder leurs camps militaires. Mais leurs combattants ne se déplacent désormais plus en larges groupes à ciel ouvert. Ils  se « dispersent » pour éviter d’être frappés depuis les airs.

Fait d’évidence, Daesh a profité de la guerre de Syrie ou les Etats adversaires de Bachar Al-Assad ont renforcé la capacité de leurs alliés de circonstances. Les USA et la France ont soutenu les Kurdes qui se sont impliqués dans la lutte. De ce fait, ils les ont renforcés, aux dépens  de l’Etat central et de son intégrité territoriale. Outre la démarcation géopolitique, qui empêche l’intégration de l’Iran et du régime syrien, dans la coalition, il faudrait noter que, Qatar et la Turquie dont les sympathies pour la famille islamique est évidente, constituent le maillon faible de l’alliance. « Nous ne voulons pas que Kobané tombe. Nous ferons tout ce que nous pourrons pour empêcher que cela ne se produise »,a assuré le Premier ministre, Ahmet Davutoglu, au cours d’un échange avec des journalistes. La Turquie rechigne jusqu’à présent à s’impliquer dans le conflit, expliquant qu’une telle intervention ne servirait à rien si elle ne s’accompagnait pas d’un départ du président syrien Bachar Al-Assad. Le Parlement turc vient cependant d’approuver un dispositif permettant au gouvernement d’intervenir militairement en Irak et en Syrie pour lutter contre Daesh. Mais la Turquie affirme qu’elle s’accommode d’une « zone -tampon », au nord de la Syrie.  S’agit-il d’assurer l’accueil et la protection des réfugiés ou plutôt d’instituer une coexistence de fait avec Daesh ? Toujours est-il, Daesh a ouvert la boite de Pandore qui annonce une guerre longue, aux conséquences imprévues, vu l’ambiguïté des alliances dans l’aire arabe.

Articles en relation

France : Bayrou veut supprimer 3 000 postes dans la fonction publique

Guerre tarifaire : quand l’altier Lula jette le gant à Trump !

Tunisie – États-Unis : nouveau souffle pour l’innovation et l’économie

Tarifs douaniers USA-Canada: Ottawa joue l’apaisement

Plus de 15 % des Français vivent sous le seuil de pauvreté

MARQUÉE: Bachar al-Assad, Contrebande, Daesh, france, Irak, Obama, Pentagone, Syrie, USA
Khalifa Chater 6 octobre 2014
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Nidaa Tounes : promesses électorales pour améliorer la vie des femmes
Article suivant Tunisie : la foire aux programmes
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?