En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Tunisie : Les Chinois veulent financer des projets concrets
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Médecine du futur : le Maghreb en ordre de bataille à Tunis
A ne pas manquer Bien-être Santé
grève
L’UGTT appelle à une grève générale le 21 janvier 2026
A la une Nation Société
La Tunisie parmi les destinations stars de 2026 : l’analyse de Lonely Planet
A ne pas manquer Conjoncture Economie
LF 2026 : la contribution sociale solidaire prolongée jusqu’en 2026
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Marchés financiers
Marchés financiers : l’UE déploie un plan massif pour booster l’intégration
A ne pas manquer International Monde
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Tunisie : Les Chinois veulent financer des projets concrets
Economie

Tunisie : Les Chinois veulent financer des projets concrets

Hédi Mechri
2014/05/23 at 12:20 PM
par Hédi Mechri 5 Min Lecture
Partager
Partager

Juste retour des choses : Sfax la studieuse capitale du Sud aura un Centre hospitalo-universitaire (CHU), digne de son nom, de sa réputation et de sa contribution au rayonnement de la médecine en Tunisie.

Le gouvernement chinois vient d’accorder un don d’un montant total de 120 millions de dinars, à cet effet.

De l’aveu même d’un membre important de la chancellerie chinoise, ce sera l’un des projets phares d’Afrique. Le sentiment qui prévaut chez le diplomate chinois est qu’il y a un temps pour la transition démocratique et un temps où il va falloir faire face aux contraintes économiques et répondre aux attentes et aux besoins les plus urgents, en plus des demandes de démocratie et de liberté. L’emploi, la relance de l’investissement, le développement régional sont au nombre des plus grands défis de la Tunisie post-Révolution.

Le gouvernement chinois, par la voix de ses représentants à Tunis, salue la manière dont a été conduite le processus de transition démocratique et entend apporter son expérience et son expertise pour aborder avec succès la transition économique.

On nous précise que le don dédié au complexe hospitalier de Sfax n’est qu’un début qui sera suivi par d’autres opérations de grande envergure. A l’avenir, il y aura, nous dit-on, d’autres initiatives de ce genre. Côté chinois, la volonté y est, la capacité aussi.

Ce qui manque, en revanche, ce sont paradoxalement les projets non encore identifiés. Les Chinois font preuve d’un grand pragmatisme. Ils ne souhaitent ni plus ni moins que de travailler main dans la main avec les Tunisiens sur des projets réels, concrets, plutôt que d’épiloguer sans fin sur des lignes de crédit dont ils ont peu l’habitude.

Et des projets, il ne devrait pas en manquer. Ils reconnaissent que la Tunisie a beaucoup de richesses. Et d’énumérer ces niches et ces gisements très prometteurs :

– L’abondance de soleil d’abord. Les Chinois mettent en avant leur avance en matière d’industrie de plaques photovoltaïques. Autant dire qu’il y a d’énormes opportunités de partenariat dans ce domaine.

– L’abondance de terre : elle devrait générer davantage de valeur ajoutée agricole. Il y a là aussi matière, via une coopération étroite,  à réduire le gap et les déficits de productivité du secteur agricole.

– L’abondance de ressources humaines et de compétences : on peut dès lors prétendre à un saut technologique propre aux pays émergents, en tissant davantage de liens de partenariat tuniso-chinois.

On mesure au regard de cet inventaire, de cette énumération de champs possibles de coopération et de partenariat, le désir des Chinois d’élaborer des projets communs, allant jusqu’à dire que « c’est à nos amis tunisiens de nous proposer des projets réalisables sur la base du respect mutuel et conformément à la règle gagnant-gagnant ».

Contribuer à l’émancipation des partenaires plutôt qu’à entretenir leur dépendance

Et pour lever toute équivoque, l’association don et projet, comme c’est le cas du CHU de Sfax, est chargée de signification. Elle est en cohérence avec le proverbe- bien chinois lui aussi- qui dit qu’il vaut mieux apprendre à pêcher à quelqu’un plutôt que de lui donner un poisson. Car à quoi bon l’aider à consommer aujourd’hui si demain il en sera privé pour toujours. Autant dire que pour la Chine d’aujourd’hui, qui s’arroge la 2° place dans l’économie du monde, il faut traiter les problèmes à la racine. Contribuer à l’émancipation des partenaires plutôt qu’à entretenir leur dépendance.

On l’aura compris, le don du projet du CHU de Sfax pourrait être le premier pas d’une si longue marche, pour rester dans des airs chinois. A charge pour les responsables tunisiens d’identifier et de présenter des projets pour sceller un partenariat tuniso-chinois à forte valeur ajoutée. La réforme du Code des investissements, marqué par les appréhensions du siècle dernier, plus qu’il ne se sert de la boîte à outils du siècle à venir, y contribuera pour beaucoup. Les Chinois ne le disent pas ainsi, ils ne le pensent pas moins.

Articles en relation

Ukraine : Xi résiste à la pression de Macron sur Moscou

Made in Europe : Bruxelles vise 70 % pour couper sa dépendance à la Chine

Entre Pékin et Washington : l’impossible indépendance financière des pays du Sud

Tourisme en Tunisie : un appel urgent pour désenclaver le Sud et ses oasis

Le commerce extérieur de biens et de services chinois s’est élevé à 520 milliards d’euros en octobre

MARQUÉE: Actualités tunisie, chine, Coopération internationale, Développement régional, Don chinois, Emploi tunisie, Gouvernement chinois, Partenariat tuniso-chinois, Plaques photovoltaïques tunisie, Sfax tunisie, Transition démocratique tunisie
Hédi Mechri 23 mai 2014
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent La Banque Populaire marocaine « BP » élue meilleure banque d’Afrique du Nord
Article suivant Tunisie – BM : Appui budgétaire aux nouveaux projets et aux collectivités locales
2 Commentaires
  • CLKH dit :
    24 mai 2014 à 16h12

    Merci si Hedi pour cet article, le seul hic est que lorsqu’on évoque devant des hommes d’affaires ou même des universitaires la coopération avec la Chine ou l’inde ou une autre puissance régionale qui sort de l’ordinaire, ces premiers sont très sceptiques ils sont au fait conditionnés à ne collaborer qu’avec leurs « maîtres » occidentaux, j’en ai eu personnellement l’expérience. Malheureusement, une grande partie de notre « élite » économique et intellectuelle n’est pas sortie des sphères que j’appellerai plutôt chaines d’influence occidentales dans lesquelles nous avons évolué durant plus d’un siècle et dont l’influence a été peu à peu accentué avec l’indépendance, pourtant même Bourguiba qui est considéré comme l’un des plus francophiles de nos politiciens, a fait le choix au début de diversifier nos relations et la sources de nos investissements, il ne s’est pas seulement tenu aux investisseurs ou pourvoyeurs de fonds classiques venant de l’autre bord de la méditerranée ou d’outre atlantique. Je ne suis pas spécialement fun de ce grand leader mais je dirais que malgré la situation et le contexte difficiles dans laquelle il mettait en place la nouvelle république il a montré beaucoup plus de courage et de ruse politique que les actuels politiciens qui ne savent pas sortir des sentiers battus, pour ces derniers il suffit qu’une idée révolutionnaire vienne contredire leurs croyances ou leurs routines pour qu’ils bloquent et la réfutent; aucun esprit critique.

    Répondre
    • EcoMaghBechir dit :
      27 mai 2014 à 10h42

      Tout à fait d’accord avec votre brillante analyse.Tout réside dans la mentalité d’anciens colonisés!

      Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?