En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: La République, débats et des hauts  
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
autoliv
Tunisie : une usine 4.0 d’Autoliv pour des volants à énergie propre
A ne pas manquer Entreprise Industrie
Assad
Infraction douanière : Assad allège sa condamnation grâce à l’amnistie
A ne pas manquer Economie Finance
Diaspora
Fonds de 55 M€ : Tunis mobilise sa diaspora pour booster les PME
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Lab’ess
Entrepreneuriat durable : lancement de la 14ème cohorte du programme d’incubation du Lab’ess
A ne pas manquer Economie Emploi
Le taux d’inflation stable à 4,9%, en novembre 2025 (INS)
A la une Conjoncture Economie
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > La République, débats et des hauts  
A la uneChroniquesIdées

La République, débats et des hauts  

Moncef Gouja
2025/07/27 at 2:05 PM
par Moncef Gouja 10 Min Lecture
Partager
Partager

La République tunisienne n’est pas malade, loin de là, elle vit plutôt une mutation, car le modèle choisi par les pères fondateurs dont le grand Bourguiba a montré ses limites, un certain Janvier 2011. Il fallait le réformer bien avant, mais les réformateurs manquaient cruellement à l’époque, et continuent à manquer sévèrement.

Pourtant, ce qu’on nous propose avec la dernière Constitution, avec le Parlement à deux chambres et un président qui a constitutionnellement tous les pouvoirs, se veut une réponse à la question que le pays n’a cessé de se poser depuis l’indépendance : comment représenter le peuple tunisien, cette mosaïque d’ethnies, de religions, de madhaheb – doctrines juridiques islamiques -, de partis politiques, de congrégations et confréries, de tribus – berbères et arabes -, de clans, que l’histoire a sculpté durant des siècles, et que les nationalistes patriotes de l’Indépendance ont voulu transformer en Etat-Nation, ce qui s’est avéré une tâche extrêmement difficile jusqu’à apparaître comme impossible ?

Contents
La République tunisienne n’est pas malade, loin de là, elle vit plutôt une mutation, car le modèle choisi par les pères fondateurs dont le grand Bourguiba a montré ses limites, un certain Janvier 2011. Il fallait le réformer bien avant, mais les réformateurs manquaient cruellement à l’époque, et continuent à manquer sévèrement.Lire aussi : Fête de la République – Des beys pas comme les autres?L’objectif stratégique des fondateurs de la République était de faire de la Tunisie un pays moderne, prospère qui « rejoindrait le peloton des pays évolués et civilisés », rekb el hadhara comme le répétait Bourguiba très souvent à l’adresse du peuple.Quant aux islamistes dont ceux d’Ennahdha, ils n’ont jamais accepté l’idée d’une République moderniste, qui sépare la religion de la politique, car, faisant partie de la galaxie transnationale des Frères musulmans, ils avaient pour objectif l’instauration d’un califat, comme celui instaurée plus tard par Daech au moyen orient.

Jusqu’à maintenant, vu les grandes divergences qui existent au sein des élites et de la population, on peut conclure qu’on n’a pas encore « une certaine idée de la République » qui nous unit et nous unifie. Nous sommes donc un Etat-Nation en cours de formation, mais que l’instabilité géopolitique régionale et internationale menace sérieusement.

Une certaine idée de la République

L’idée de la République est relativement nouvelle en Tunisie et date de la fin de la première Constituante. Rappelons que cette Constituante a été élue démocratiquement par le peuple tunisien, mais dans le but d’asseoir une monarchie constitutionnelle, avec un bey (Lamine) à sa tête, mais un Premier ministre (Bourguiba) qui a l’essentiel des pouvoirs.

Pendant toute la période de la lutte pour l’indépendance, du moins depuis la création du Néo-destour, la question de transformer l’Etat en République n’a jamais été débattue, et que même les nationalistes avaient participé avant l’indépendance à des gouvernements dont les Premiers ministres étaient nommés par sa majesté le bey (gouvernement Chnik par exemple) et un des leaders, Salah Ben Yussef était ministre du bey.

C’est dire combien la question de la fondation de la République était loin d’être une priorité des destouriens, l’indépendance même partielle dite « interne » était la priorité absolue et fut obtenue en 1955, un an avant l’indépendance totale. Et que c’est autour de cette question que le destour fut scindé en deux branches rivales puis ennemies.

Il n’y a donc jamais eu avant la Constituante un débat au sein du mouvement national, et le seul débat qui a eu lieu au sein de la Constituante, à majorité bourguibiste, et des fervents défenseurs de ce modèle politique apparurent comme Ahmed Ben Salah, le président de la Constituante Jallouli Farès, et d’autres ténors du parti destourien.

Le 25 juillet 1957, la République fut proclamée et on destitua le dernier des beys.

Dans la presse, aucun débat sérieux n’a jamais eu lieu, pour la simple raison que Bourguiba et son équipe étaient tellement populaires à ce moment que l’idée de contrer ce projet aurait été suicidaire. Même les partisans du vieux destour de Thaalbi ou les communistes n’avaient pas osé attaquer Bourguiba sur ce point, étant eux-mêmes républicains, en plus de la faiblesse congénitale des beys, surtout que c’est l’un de leurs ancêtres, Sadoc Bey, qui avait signé l’accord du Protectorat du Bardo, et puis celui de La Marsa, ce qui était perçu comme une trahison.

Lire aussi : Fête de la République – Des beys pas comme les autres?

C’est donc la vision bourguibienne de la République qui s’était imposée et qui avait comme projet l’établissement d’un Etat national, souverain indépendant mais dont la religion est l’Islam et l’arabe sa langue officielle. L’objectif stratégique des fondateurs de la République était de faire de la Tunisie un pays moderne, prospère qui « rejoindrait le peloton des pays évolués et civilisés », rekb el hadhara comme le répétait Bourguiba très souvent à l’adresse du peuple.

Les dissidences et les divisions au sein du Néo-destour, aussi bien lors de la crise yousséfiste que pendant la période socialiste de Ben Saleh, ou avec la mouvance libérale d’Ahmed Mestiri, ainsi que les multiples confrontations avec l’UGTT, elle-même fondée et dirigée par des destouriens (Habib Achour), n’ont jamais entamé l’unité de toutes ces composantes sur la question de la République.

 

L’objectif stratégique des fondateurs de la République était de faire de la Tunisie un pays moderne, prospère qui « rejoindrait le peloton des pays évolués et civilisés », rekb el hadhara comme le répétait Bourguiba très souvent à l’adresse du peuple.

 

République aux couleurs des gouvernants

 

Les autres courants idéologiques, comme les marxistes, les nationalistes arabes (baathistes, nassériens, khaddafistes) et les islamistes, défendaient d’autres visions de la République, qui ne tournaient pas autour de l’Etat-Nation tunisienne. La gauche communiste et marxiste a pourtant évolué vers l’adoption du modèle bourguibien de la République, mais en y incluant la dimension démocratique et les droits fondamentaux politiques de l’Homme. Quant aux islamistes dont ceux d’Ennahdha, ils n’ont jamais accepté l’idée d’une République moderniste, qui sépare la religion de la politique, car, faisant partie de la galaxie transnationale des Frères musulmans, ils avaient pour objectif l’instauration d’un califat, comme celui instaurée plus tard par Daech au moyen orient. Lors de leur passage au pouvoir, ils n’ont cessé tout le temps de vouloir imposer l’application de la chariaa, vue et corrigée par leurs maîtres penseurs orientaux pour la plupart et poussé pour transformer, par le bas et en s’y infiltrant, la République tunisienne pour la faire muter en République Islamique, selon le modèle iranien. Ils ont failli y arriver à travers une pseudo-démocratie parlementariste, si ce n’était le coup de force du 25 Juillet 2021, où le Président de la République Kaïs Saïed avait mis fin à ce projet dangereux, en abolissant le système politique imposé par Ennahdha.

 

Quant aux islamistes dont ceux d’Ennahdha, ils n’ont jamais accepté l’idée d’une République moderniste, qui sépare la religion de la politique, car, faisant partie de la galaxie transnationale des Frères musulmans, ils avaient pour objectif l’instauration d’un califat, comme celui instaurée plus tard par Daech au moyen orient.

 

Depuis, un nouveau projet de la République a progressivement pris la place des deux anciens projets, bourguibien et islamiste, pour donner naissance à une République qui prétend représenter le peuple entier, bien que les taux de participations aux différentes élections n’aient jamais pu dépasser les 11 % des inscrits sur les listes électorales, ce qui confirme la non adhésion massive des Tunisiens à ce projet. Mais il continue à régir la vie de l’Etat et de ses institutions.

En fait, les Tunisiens n’adhèrent plus aussi bien au projet de ce qu’on a appelé la seconde République illustrée pleinement par la Constitution de 2014 initiée et soufflée par le fameux Feltmen qui avait d’ailleurs imposé celle de l’Irak après l’invasion américaine de ce pays. Rejet manifesté par une grande partie du peuple tunisien, et surtout le 25 Juillet 2021, alors que se préparait le virage radical la nuit même du jour anniversaire de la première République.

Curieusement, ce 25 Juillet devient l’anniversaire de plusieurs évènements qui ont marqué l’histoire tunisienne contemporaine. Fondation de la première République, fondation de ce qu’on peut appeler la troisième République, assassinat de l’opposant aux islamistes, Mohammed Brahmi, décès de Béji Caïd Essebsi, ce qui pousse les Tunisiens à attendre un évènement majeur d’ordre politique, chaque 25 Juillet. Celui de cette année semble déroger à cette règle. Car non seulement il semble redevenir un jour férié comme les autres, mais l’absence de toute festivité et de toute manifestation politique d’envergure prouve que ce jour n’a plus la même symbolique qu’avant. Les tentatives de certains groupes de l’opposition de l’utiliser pour narguer le pouvoir confirment cette approche, dont la seule explication est qu’il a été vidé de sa charge symbolique. Les températures très élevées qui l’ont accompagné ont fait le reste.

Pour que ce jour retrouve son sens, il n’y a qu’un seul moyen, qui consiste à relancer le débat sur le sens de la République et sur un projet d’unité nationale désespérément perdue.

Articles en relation

Reconnaissance de l’Etat palestinien : Bourguiba avait raison

PDL-Thameur Saad : « Si l’on avait suivi Bourguiba, la question palestinienne aurait été réglée par les Palestiniens eux-mêmes « 

Code du Statut Personnel – Les principaux acteurs de cette réforme révolutionnaire

Fête de la République : La LTDH appelle à un dialogue sociétal global

Fête de la République : Avis divergents sur le processus du 25 juillet

MARQUÉE: bourguiba, République
Moncef Gouja 25 juillet 2025
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent SFBT Carthage Grains dans le giron de la SFBT
Article suivant Hichem Mechichi Hichem Mechichi rompt le silence  
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?