En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Elections municipales : l’alerte
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
La hausse du taux de change du dinar par rapport au dollar intervient dans un contexte marqué à l'international par une situation difficile du dollar en raison des politiques commerciale et budgétaire de la nouvelle administration.
Change: Le dinar tunisien est en hausse par rapport au dollar
A ne pas manquer Economie Finance
Les travaux de la conférence internationale sur le rôle des forces armées dans la protection des civils lors des opérations de maintien de la paix se sont achevés par l’adoption de la Déclaration de Tunis.
Conférence sur la protection des civils : Adoption de la Déclaration de Tunis
A ne pas manquer Politique
Ces deux élèves représenteront la Tunisie à la finale du concours "les défis de la lecture arabe" à l'échelle arabe, qui sera organisé fin Octobre prochain à Dubai (Emirats arabes unis) avec la participation de 50 pays.
Concours arabe de lecture : Bissan et Bilsan Kouka représentent la Tunisie en finale
A ne pas manquer Arts Culture
La sélection tunisienne féminine de volley-ball des moins de 19 ans (U19) s’est inclinée ce vendredi 11 juillet, face à son homologue péruvienne sur le score de 1-3 (13-25, 23-25, 25-18, 23-25).
Volley-Mondial féminin U19 : Défaite de la Tunisie face au Pérou 1-3
A ne pas manquer Bien-être Santé
Red Path a également reçu la mention spéciale du meilleur acteur principal, attribuée à Ali Helali, ex aequo avec l’Irakien Azzam Ahmed pour Songs of Adam d’Oday Rasheed.
Festival d’Amman : « Red Path » de Lotfi Achour primé
A ne pas manquer Arts Culture
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Emploi > Elections municipales : l’alerte
EditoriauxEmploiOpinions & Débat

Elections municipales : l’alerte

Hédi Mechri
2018/05/19 at 5:00 PM
par Hédi Mechri 8 Min Lecture
Partager
Partager

Le rideau est tombé sur les élections municipales du 6 mai plus d’une fois reportées au point de ne pas trop y croire. Peu de surprises, beaucoup d’interrogations et d’indéniables enseignements.

On pressentait déjà – à raison d’ailleurs – le recul des grands partis politiques qui forment l’ossature du gouvernement. On n’excluait pas, de ce fait, que les espaces évacués ou laissés vacants serviraient, dans la compétition électorale, de tremplin pour la société civile dans ce qu’elle a de plus abouti : les listes indépendantes qui culminent au sommet. Le désaveu et le discrédit qui frappent les partis politiques toutes obédiences confondues, leurs erreurs d’appréciation aussi, ont ouvert d’immenses boulevards pour ces nouveaux fantassins de la gouvernance locale sans étiquette politique affichée et pleinement assumée.

Les élections municipales n’ont pas dérogé à la règle. Elles ont, en dépit de leur caractéristique locale et de proximité, une résonance politique, nationale. Les partis politiques le savent et ne s’en cachent pas. Ultime mot d’ordre : la victoire sinon gare aux vaincus. Ils redoutent les effets dévastateurs de l’échec qui pourraient leur être fatal.

Les formations politiques qui sont aujourd’hui aux commandes de l’appareil de l’Etat ont été lourdement sanctionnées ; certaines jusqu’à en être proches de l’humiliation. Un électeur sur trois parmi les inscrits, eux-mêmes ne dépassant pas les 2/3 du corps électoral, s’est déplacé aux urnes. Moins d’un Tunisien sur cinq en âge de voter a daigné le faire. Les absents ont peut-être tort mais on serait bien inspiré de voir dans leur attitude l’affirmation d’un geste de protestation et de rejet de l’establishment. L’indifférence, si ce n’est le mépris des abstentionnistes, de loin le premier parti du pays, si elle ne tue pas, blesse profondément. La classe politique commettrait une faute en se murant dans le déni.

Indifférence aujourd’hui, mais les risques d’escalade ne sont pas pour autant exclus pour demain. Car qu’il s’agisse des conseils municipaux, de l’ARP ou du gouvernement lui-même, le faible taux de participation aux élections municipales traduit la méfiance et le refus d’une majorité de Tunisiens dont il ne faut pas se méprendre sur son silence. Cela voudrait dire qu’il n’est pas exclu qu’elle puisse en toute circonstance s’exprimer autrement que par le silence et l’abstention.

Les vainqueurs des élections du 6 mai – il y en a, même s’il s’agit de victoire à la Pyrrhus – et les perdants – et ils sont nombreux – qu’ils soient des listes indépendantes ou de la confrérie des partis politiques doivent y prendre garde. Il y a en effet des silences lourds de menaces ; ils annoncent la tempête. Qu’on se le dise : la légitimité des institutions politiques et des corps intermédiaires faiblit à mesure que se rétrécit la base électorale renforçant du coup les risques de débordement de la rue. Notre économie a beaucoup souffert ces dernières années du déferlement de la contestation sociale et sociétale pour nous exposer davantage à la colère de la rue – désertée par les partis politiques – que rien ne semble pour le moment apaiser.

Ce ne sont pas la persistance du chômage et l’absence de perspectives pour les jeunes et moins jeunes qui vont changer la donne. Et moins encore la montée des inégalités sociales et de la pauvreté, l’aggravation de la fracture régionale, l’effondrement du dinar, l’explosion du coût de la vie avec son funeste cortège de marginalisation, d’exclusion et de frustration. Phénomène aussi nouveau qu’inquiétant : l’effritement, la précarisation et la paupérisation de la classe moyenne ajoutent à nos incertitudes et à la peur de l’inconnu. Qui désormais, à défaut de cette classe aujourd’hui laminée, aura vocation à stimuler la dynamique de transformation économique et sociale et assurer la stabilité politique sans lesquelles le pays se condamnerait à la décrépitude sociale et au déclin économique.

Le gouvernement dit d’Union nationale, le parlement, les conseils municipaux auront beau se prévaloir de la légalité constitutionnelle, ils seront bien en peine de voter les lois qu’il faut ou d’engager les réformes qui ne doivent plus attendre faute de plus larges adhésions populaires. Comme si d’être élu et porté aux responsabilités par une faible fraction de la population confère une légitimité limitée. Il appartient aux partis politiques –dont c’est la vocation – de résorber cette fracture et de préserver le pays des risques de déflagration. Inutile de chercher refuge chez les listes indépendantes ; celles-ci permettent certes à la démocratie de mieux respirer, mais elles ne sauraient ni ne pourraient à elles seules assurer la pérennité de l’édifice démocratique.

Les jeunes, les femmes, le trop-plein des déçus qui ont déserté le champ politique ont envoyé un message clair et un signal fort. Ils manifestent ainsi leur indignation, leur rejet de la classe politique aux promesses sans lendemain et qui ont failli à leur devoir et à leur mission. Ils dénoncent aussi par leur vote-sanction l’impuissance, l’incapacité, le discrédit, l’arrogance du microcosme politique qui obscurcit depuis sept ans l’horizon national. Ne pas en tenir compte revient à prendre le risque de provoquer un tsunami politique lors des prochaines échéances électorales, législatives et présidentielles de 2019. L’avenir de la transition démocratique en dépend.

L’autisme des partis politiques, s’il se confirme, n’est pas du genre à nous rassurer. Il faut que tout change pour que rien ne change. A commencer par l’obligation qu’ils ont de se remettre en cause, de réviser leurs lignes et leur stratégie si tant est qu’ils en ont. Les partis politiques en décomposition, en chute libre où à peine visibles dans les radars des électeurs, en dépit de leurs interminables gesticulations médiatiques, doivent se rendre à l’évidence : revenir aux sources mêmes et aux fondamentaux de l’engagement politique. Les formations politiques dignes de ce nom portent des projets de société, incarnent et défendent des valeurs morales, une éthique et des convictions. Sans quoi, elles ne peuvent rallier à leur cause, rassembler et fédérer celles et ceux qui s’y identifient et s’y reconnaissent.

A l’aune de ces exigences, on comprend que la refondation sera longue, difficile mais pas improbable. D’autant moins impossible qu’elle s’impose comme une impérieuse nécessité pour ancrer définitivement la démocratie, redresser notre économie et sauvegarder notre modèle social. Ultime enseignement des élections municipales au-delà des interrogations qu’elles soulèvent : si les partis politiques sont sanctionnés, quoique à des degrés divers, la démocratie n’est pas mise ne cause, elle en sort même victorieuse. Ce qui n’est pas peu. Plus qu’un détail dans la grisaille politique du moment, ces élections ont fait apparaître certaines éclaircies, quelques rayons de soleil. On peut trouver matière pour dessiner, fût-ce en pointillé, de nouvelles pistes d’action politique. Ne perdons pas espoir.

Articles en relation

Le CETTEX et le CFI-Sfax, la main dans la main pour dynamiser le secteur du textile

« Malgré les chocs internes et externes, l’économie nationale reste attractive pour les IDE »

L’ISIE prête à organiser les élections municipales

Économie allemande : vers zéro croissance pour 2025 ?

Chômage: le taux recule à 15,7 % au T1 2025

MARQUÉE: Conseils municipaux, économie, élections municipales, jeunes, listes indépendantes, Partis politiques, transition démocratique
Hédi Mechri 19 mai 2018
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Facebook une meilleure modération des contenus chiffres à l’appui
Article suivant Accord de Carthage II : l’UGTT pourrait quitter le navire
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?