L’escalade des tensions entre l’Iran et Israël a accru la probabilité de perturbations de l’approvisionnement en pétrole.
Les prix du pétrole ont bondi de plus de 4 dollars le baril vendredi 13 juin, atteignant leur plus haut niveau en près de cinq mois après l’attaque israélienne contre l’Iran, aggravant considérablement les tensions au Moyen-Orient et suscitant des inquiétudes quant à une perturbation des approvisionnements en pétrole.
Les contrats à terme sur le brut Brent ont bondi de 4,60 $, soit 6,63 %, à 73,96 $ le baril après avoir atteint un sommet intra-journalier de 78,50 $, le plus haut depuis le 27 janvier.
Le brut américain West Texas Intermediate a augmenté de 4,99 $, soit 7,33 %, à 73,03 $ le baril après avoir atteint un sommet de 77,62 $, le plus haut depuis le 21 janvier.
L’escalade des tensions avec l’Iran a accru la probabilité de perturbations de l’approvisionnement en pétrole.
A rappeler que les opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni ont averti mercredi que la montée des tensions au Moyen-Orient pourrait entraîner une escalade de l’activité militaire, ce qui pourrait avoir un impact sur le trafic maritime dans les principales voies navigables.
Selon JP Morgan, les prix du pétrole pourraient augmenter entre 120 et 130 dollars le baril si le détroit d’Ormuz était fermé, un scénario que la banque considère comme dangereux mais avec une faible probabilité.
L’envoyé spécial américain Steve Witkoff prévoit de rencontrer dimanche à Oman le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, pour discuter de la réponse de Téhéran à la proposition américaine d’un accord nucléaire. Mais cette réunion risque de ne pas avoir lieu, compte tenu des frappes israéliennes contres des sites nucléaires et militaires iraniens.
A rappeler au passage que Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré jeudi 11 juin que l’Iran avait violé ses obligations de non-prolifération nucléaire pour la première fois depuis près de 20 ans.