L’Assemblée des représentants du peuple a adopté, mardi soir, une loi fondamentale approuvant l’accord entre la Tunisie et l’Italie sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire en vue de leur échange, sans nécessité de repasser les examens théoriques ou pratiques.
120 députés ont voté en faveur du projet, un s’est abstenu, aucun n’a voté contre. Le ministre des Transports, Rachid Amri, a précisé que cet accord, négocié dans le respect de la souveraineté du pays, remplace celui signé en 2004. Il a souligné que la Tunisie a modifié ses permis, ce qui a nécessité une révision de l’accord. Il a aussi évoqué les difficultés rencontrées avec certains pays, comme le Canada, qui refusent d’ouvrir des négociations similaires, alors que la Tunisie cherche à faciliter la mobilité de ses travailleurs à l’étranger.
L’accord, signé à Rome le 16 janvier 2025, prévoit la reconnaissance mutuelle des permis délivrés par les deux pays, avec des procédures administratives simplifiées. Il définit notamment la validité des permis originaux, les modalités d’échange, les autorités compétentes pour vérifier leur authenticité, ainsi que le traitement des données personnelles. Des annexes techniques précisent les équivalences entre permis tunisiens et italiens. Enfin, lors de la séance, les députés ont soulevé plusieurs problématiques liées au secteur des transports, notamment le transport scolaire, urbain, du phosphate, le transport aérien, la réactivation de lignes suspendues, le développement du contrôle technique et la signalisation routière.