Le tribunal de première instance de Tunis, spécialisé dans les affaires de terrorisme, a reporté au 25 février l’examen du dossier concernant l’assassinat de Mohamed Brahmi, une session qui sera dédiée aux plaidoiries des avocats.
Lors de l’audience, certains accusés ont été interrogés par visioconférence, tandis que d’autres ont refusé de comparaître. Un avocat représentant les parties civiles a annoncé le retrait de la défense en signe de protestation contre ce qu’il considère comme un « détournement du processus judiciaire. L’affaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi a été reportée à plusieurs reprises.
Le dernier report a eu lieu le 4 février. Les avocats de la défense dénoncent une précipitation dans la gestion des procès, des pressions exercées sur les parties prenantes et l’interdiction au public d’assister aux audiences. Ils critiquent également le recours au procès à distance, qui empêche la comparution physique des accusés, et l’instabilité au niveau des formations collégiales statuant sur les affaires de ces assassinats. Rappelons que Mohamed Brahmi a été assassiné le 25 juillet 2013.