Dans une déclaration sans équivoque, un haut responsable du Vatican a rejeté l’idée du président américain Donald Trump d’expulser les Palestiniens de Gaza. Tout en soulignant que « la population palestinienne doit rester sur sa terre ». Une position qui réaffirme les principes fondamentaux du Saint-Siège.
Lors d’une rencontre entre l’Italie et le Vatican, Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican, a fermement rejeté le projet de Trump. Il a précisé que « l’expulsion des Palestiniens entraînerait des tensions au niveau régional » et « n’aurait pas de sens ». Il a également rappelé que plusieurs pays voisins, dont la Jordanie, se sont opposés à cette idée.
Une solution à deux États : l’espoir d’une paix durable
Pour le Vatican, la solution au conflit israélo-palestinien réside dans la création de deux États distincts. « Cela signifie aussi donner de l’espoir à la population », a ajouté M. Parolin. Tout en soulignant la nécessité d’une paix durable pour les deux peuples. Une approche qui reste la ligne directrice du Saint-Siège dans ses démarches diplomatiques.
La proposition de Trump : un projet controversé
Le président Trump avait suggéré de prendre le contrôle de la bande de Gaza et de réinstaller ses plus de 2 millions d’habitants dans des pays voisins comme la Jordanie ou l’Égypte. Bien que ce projet ait suscité de vives critiques pour sa violation du droit international, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’a qualifié de « révolutionnaire ».
Le pape François et la question des migrants
Le pape François a également exprimé son désaccord cette semaine sur les politiques migratoires de Trump. En réponse aux projets d’expulsion massive des migrants sans papiers aux États-Unis, le pape a dénoncé ce qu’il considère comme une « crise de grande envergure ». En effet, il estime que renvoyer ces migrants dans leurs pays d’origine porte atteinte à leur dignité.
Réactions à la position du pape
Le conseiller de Trump sur les questions de migration, Tom Homan, a réagi sèchement aux propos du pape. Le « tsar des frontières » a déclaré : « J’aimerais qu’il s’en tienne à l’Église catholique et qu’il nous laisse nous occuper de l’application de la loi sur les frontières. »