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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Interviews > Mondher Thabet: « La Tunisie ne peut être qu’un modèle démocratique libéral »
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Mondher Thabet: « La Tunisie ne peut être qu’un modèle démocratique libéral »

Mohamed Ali Ben Rejeb
2024/10/12 at 2:16 PM
par Mohamed Ali Ben Rejeb 8 Min Lecture
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Au-delà des résultats de l’élection du 6 octobre, la question est de savoir de quoi seront faits les lendemains. Que devra être l’après-6 octobre, les horizons et les perspectives.
Nous avons posé cette question au coeur des préoccupations des Tunisiens à Mondher Thabet, professeur de philosophie, ancien secrétaire général du Parti social-libéral (PSL) et qui se définit aujourd’hui comme chercheur essayiste et analyste politique.
Méthodique, avec rationalité, il commencera par nous brosser un tableau de l’état des lieux. Une lecture de la situation politique, aujourd’hui, dans le pays. Un pays qui ne peut être qu’un modèle « démocratique libéral ». « Il faut, dit-il, penser la démocratie comme étant une nécessité et le libéralisme économique comme un choix stratégique essentiel ».

D’abord, un état des lieux. Votre lecture de la situation politique, aujourd’hui, dans le pays.

Globalement, nous sommes toujours en phase de transition. Depuis 2011, depuis le printemps tunisien, entre guillemets, nous avons entamé une phase d’expérimentation politique. Nous avons vécu un simulacre de parlementarisme, puis, le 25 juillet 2021, un mouvement de réforme qui se dit réforme républicaine nous a menés à un hyper-présidentialisme. Je crois que jusqu’ici, nous sommes entre simulacre et brouillon politique. L’œuvre de la maturité tarde à venir.

Donc, dans cette perspective, vu l’image que donne de lui le paysage politique, les données actuelles de la scène poli[1]tique, je dirais que nous allons davantage vers un blocage, un blocage qui va persister. Les rapports de force, jusqu’ici, jouent en faveur du pouvoir en place, mais il y a tout de même une opposition qui commence à se regrouper. Globalement, nous voyons se faire deux agrégats de l’opposition : le Front du Salut, animé principalement par le mouvement Ennahdha, et le Mouve- ment destourien, qui a comme pointe agissante le PDL de Abir Moussi.

Et il y a quelque part un regain de confiance quant à une élite intellectuelle qui est restée jusqu’ici, depuis 2011, à la réserve, et qui reprend du service. Il y a un intérêt accru à la chose politique, il y a une motivation qui commence à être plus prononcée du côté des intellectuels, du côté de la jeunesse. Les dernières manifestations ont connu une participation beaucoup plus substantielle du mouvement étudiant, des jeunes de différents partis et de différentes couleurs, qui constituent, si vous voulez, le paysage politique et idéologique en gestation, notamment les LGBT qui ont pris part à des manifestations de l’opposition.

Je crois qu’il est remarquable de constater qu’il y a un retour de conscience sur le plan social. La conscience poli[1]tique regagne la société. Il ne faut pas oublier qu’au moins un tiers de la population est constituée de jeunes, que les jeunes qui ont actuellement 24 ans n’avaient que 10 ans lors de la chute de l’ancien régime. C’est donc une génération qui n’est pas prête à concéder, à faire des concessions sous l’étiquette du réalisme politique. C’est une génération débridée, une génération qui a été éduquée, du moins influencée dans son éducation, par les vecteurs du monde virtuel, de Facebook…, et qui n’est justement pas prête à faire des concessions au nom d’un patriotisme ou au nom d’un « real » politique.

A mon sens, il y a un élément tout de même remarquable à retenir. Jusqu’ici, le pouvoir du Président Kaïs Saïed a pu juguler le risque de banqueroute, éviter la faillite, comme on a l’habitude de le dire au niveau de la presse et des médias, et honorer à temps les engagements du pays notamment le service des crédits extérieurs. C’est déjà une réussite, qui reste fragile évidemment par rapport à une économie qui tarde à créer de la richesse et par rapport aussi à l’annonce d’une vision fiscale qui risque d’étouffer justement les entreprises, de pénaliser la réussite. Je dirais donc, pour être dans la précision, que nous aurons affaire à une tension politique qui ira crescendo dans la période postélectorale.

Vous prévoyez des tensions pour la période postélectorale ?

Pour le pouvoir, l’enjeu fondamental lors de l’élection du dimanche 6 octobre, c’est qu’il y ait au moins 4 millions de votants, dont 3 millions au moins en faveur du Président Kaïs Saïed.

Seul un plébiscite pourrait sauver la mise pour le pouvoir, pour dire qu’en fin de compte, c’est le peuple qui a voté, c’est le peuple qui a plébiscité Kaïs Saïed. Face à la voix du peuple, personne ne pourra faire une quelconque objection. L’opposition ne pourra que se soumettre à ce verdict, le verdict du peuple souverain. Dans ce cas, le pouvoir pourra sauver le rendez-vous électoral. Et voir au-delà des élections.

C’est justement ma question. Comment voyez vous l’au-delà du 6 octobre ?

Le 7 octobre sera essentiellement fait de tensions, mais surtout de défis. Le défi fondamental et majeur pour le pouvoir, c’est celui économique. Il s’agit d’abord et avant tout de stimuler l’investissement, de créer de la richesse, de répondre justement aux attentes des Tunisiens. Les Tunisiens, dont la majorité est actuellement accaparée par les soucis du quotidien, les problèmes du chômage, de l’inflation, des services publics, de la santé, du transport, de l’enseignement…

Le pouvoir sera devant l’obligation vitale de sauver la situation sur le plan économique et social, de réconforter les couches défavorisées…

Ce n’est pas encore gagné. Je crois qu’il y a encore des risques en matière d’investissement. Cela ne peut se faire qu’en attaquant réellement le dossier des entreprises confisquées, avec la résolution finale et définitive du dossier des hommes d’affaires. L’ambiance totale de l’investissement est une question d’ambiance globale.

Et là, bien évidemment, je pense à une donnée fondamentale, une variable essentielle qui est la variable extérieure. Avec le problème migratoire, l’Europe se retrouvera dans l’obligation de financer le budget, d’apporter un soutien à un pouvoir qui est, par ailleurs, critiqué pour les questions relatives aux droits de l’homme, à la liberté d’expression. Mais je crois que nous nous retrouvons presque dans une situation similaire à celle déjà vécue avant 2011. Ce sont là quelques éléments de réponse par rapport à une projection plus ou moins réaliste de ce qui pourrait advenir, sauf accident de parcours qui pourrait échapper à la prospection intellectuelle.

Extrait de l’interview qui est disponible n 904 du 9 au 23 octobre 2024 

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