Le programme de visites internationales pour les startups algériennes a été examiné, mercredi 9 octobre 2024, par le gouvernement en vue de sa mise en œuvre. Lancé par le président Abdelmadjid Tebboune, ce programme offre à 450 startups algériennes l’opportunité de découvrir les écosystèmes d’innovation dans des pays leaders du marché mondial.
Le ministre algérien de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Microentreprises, Yacine El Mahdi Oualid, a annoncé sur sa page Facebook que les inscriptions pour ce programme étaient toujours ouvertes. Il a encouragé les startups labellisées à saisir cette chance unique. À travers ce programme, plusieurs startups algériennes ont déjà visité la Silicon Valley et Boston, notamment des entreprises comme Intel et Nvidia, où elles ont pu découvrir les dernières innovations.
Des perspectives internationales pour les startups algériennes
Le ministre a rappelé que la première délégation de 60 startups s’était rendue en Chine et en Corée du Sud en août, suivie d’une deuxième délégation en septembre aux États-Unis et en Chine. Au total, 450 startups participent à ces visites internationales. Jusqu’à présent, 150 startups ont bénéficié de ce programme.
Mahdi Gaham, membre du Comité national de labellisation, a souligné que les startups ayant participé au programme ont montré une grande détermination à poursuivre leurs ambitions. Il a noté que les entreprises sélectionnées sont déjà bien établies sur le marché algérien et visibles dans l’écosystème national.
Une ouverture sur les écosystèmes étrangers
Ce programme est enrichissant pour les startups algériennes, leur permettant de découvrir les rouages des écosystèmes d’autres pays en matière d’organisation et de formation. Il leur offre une porte vers l’international, les aidant à sortir du cadre local et à développer de nouvelles ambitions.
En plus des bénéfices pour les startups algériennes, ce programme permet aux investisseurs étrangers, notamment américains, chinois et coréens, de mieux connaître l’écosystème d’innovation en Algérie. Cela pourrait faciliter davantage l’accès aux financements internationaux pour les startups algériennes.