121. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre d’opérations d’ensemencement des nuages réalisées entre 2017 et 2021 par le Royaume du Maroc, que ce soit par des moyens terrestres ou aériens. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Nizar Baraka, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, cité par lematin.ma.
Il a fait cette déclaration suite aux inondations qui viennent de se produire dans le sud-est du pays, avec leur cortège de dégâts matériels et humains.
Connue sous le nom de “Programme Al Ghaith“, l’initiative vise à augmenter les précipitations pluviales afin de pallier le déficit hydrique dans le pays. Il s’agit d’une infrastructure solide dotée de 20 sites équipés de générateurs répartis dans trois centres à Béni Mellal, Azilal et El Hajeb.
Et le ministre de l’Equipement d’expliquer que, de novembre 2022 au 9 septembre 2023, quatre opérations d’ensemencement des nuages ont été effectuées à l’aide de générateurs terrestres. Tandis que deux autres ont été menées par avion.
Le ministre de l’Equipement ajoute que « les évaluations statistiques et physico-chimiques réalisées entre 1984 et 1989 ont démontré que les précipitations pluviales et neigeuses dans les zones cibles ont augmenté de 14 à 17 %. Ce qui représente un gain de 4 millions de m3 par an ». Et que « chaque dirham investi dans ce programme génère un retour sur investissement de 3,37 dirhams pour l’approvisionnement en eau ».
Et pour rassurer la population, M. Baraka affirme que ce sont des substances non nocives pour l’environnement, à l’instar de “l’iodure d’argent” et le “chlorure de sodium” qui sont utilisées dans les opérations d’ensemencement des nuages pour optimiser la production de précipitations.
Le site web rappelle que le programme Al Ghaith a été lancé par feu Hassan II en 1984 pour faire face à la sécheresse. Pour ce faire, il intègre des technologies modernes et des compétences humaines spécialisées, ainsi que des expertises techniques de haut niveau, reconnues à l’échelle africaine et internationale.