En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: L’Amérique, l’Europe et le « hold-up du siècle »
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
partenariat Mauritanie-Banque mondiale
La Banque mondiale lance un nouveau partenariat 2026-2030 axé sur la croissance et l’emploi en Mauritanie
A ne pas manquer Afrique
Aram Belhadj FMI
Bilan économique: 15 ans de la révolution, trajectoire mitigée
A ne pas manquer Economie Finance
Six questions aux investisseurs en 2026
Nous avons lu pour vous!
A ne pas manquer Analyses Idées
Avenue Habib Bourguiba : mobilisation contre l’ingérence étrangère
A la une Nation Politique
Hamida Ben Ammar
Décès de Hmida Ben Ammar, célèbre réalisateur tunisien à l’âge de 84 ans
A ne pas manquer Arts Culture
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > L’Amérique, l’Europe et le « hold-up du siècle »
AnalysesIdées

L’Amérique, l’Europe et le « hold-up du siècle »

Hmida Ben Romdhane
2024/05/06 at 5:22 PM
par Hmida Ben Romdhane 6 Min Lecture
Partager
Biden
Partager

Encore une fois les Etats-Unis se trouvent isolés et ce qu’ils proposent est rejeté non seulement par leurs ennemis, mais aussi par leurs alliés les plus proches. C’est que l’impasse dans laquelle se trouve l’administration Biden en relation avec la guerre d’Ukraine rend ses responsables si stressés qu’ils ne savent plus quoi faire et donc ils font n’importe quoi.

Cela fait quelque temps que les « génies » qui entourent Biden lui ont trouvé la solution consistant à résoudre le problème financier de l’Ukraine : saisir les fonds russes dans les institutions financières occidentales qui s’élèvent à 300 milliards de dollars…

Mais le problème pour ces « génies », sur ces 300 milliards, seulement 5 milliards se trouvent aux Etats-Unis. Le reste étant en Europe et dans pays asiatiques, le Japon en tête. C’est ce qui explique que depuis des semaines, Biden & Co. tentent de persuader leurs alliés d’adopter leur plan de confiscation des fonds russes gelés depuis février 2022 et les utiliser pour l’achat d’armements et la reconstruction de l’Ukraine.

Visiblement, les efforts américains de persuader leur alliés européens et asiatiques de leur projet que la presse russe qualifie du « hold-up du siècle » n’ont pas abouti.

Selon le Financial Times, « le projet de Washington de saisir les avoirs de Moscou a été un sujet de préoccupation lors du sommet des ministres des Finances du G20 au Brésil en février dernier ». Sujet de préoccupation? Un euphémisme par lequel le journal britannique tente d’atténuer l’opposition quasi-unanime au projet américain de confisquer les fonds russes à l’étranger.

Au niveau du G7, seul le Canada soutient Washington. Les autres alliés (Japon, la France, l’Allemagne et Italie) expriment leur refus, sans parler de l’Union européenne. Il est bien évident que si les institutions financières américaines disposaient d’une part substantielle des fonds russes, l’Amérique n’aurait pas perdu de temps à persuader ses alliés. Elle aurait fait cavalier seul, comme elle l’a fait dans bien d’autres cas sur la scène mondiale.

Les alliés européens de Washington sont inquiets du projet américain de saisie des fonds russes parce qu’il constitue une violation sans précédent du droit international et minerait gravement la confiance internationale dans les institutions financières occidentales. Déjà l’Arabie saoudite, l’Indonésie et la Chine ont fait savoir qu’en cas de confiscation des avoirs russes, ils retireraient leurs fonds.

Une perspective d’autant plus inquiétante pour les pays occidentaux qu’ils savent que l’Arabie saoudite ne parle pas seulement pour elle, mais pour le Conseil de coopération du Golfe dont les membres investissent des sommes faramineuses dans les économies occidentales.

Une autre inquiétude plus grande encore, mais exprimée plus discrètement par les pays européens. Ceux-ci redoutent que le projet américain ne favorise l’ouverture de la boite de pandore qu’ils tentent depuis des décennies de maintenir hermétiquement fermée : la demande de réparation qu’exigeraient les pays colonisés de leurs anciens colonisateurs.

Face à l’intensité des pressions américaines, certains membres du G7 cherchent d’autres méthodes pour utiliser ces actifs au profit de l’Ukraine. Une proposition consiste à « utiliser les bénéfices générés par les avoirs gelés pour armer l’Ukraine. » Les intérêts générés annuellement par les fonds russes s’élèveraient à 3 milliards de dollars par an.

Une telle proposition est tout aussi futile, puisque le droit international ne fait pas de distinction entre le principal et les intérêts, et une saisie de l’un ou de l’autre est une grave violation du droit international.

Chercher « d’autres méthodes d’utilisation des fonds russes au profit de l’Ukraine », cette démarche, nonobstant sa futilité, prouve encore une fois l’incapacité des pays européens de dire un « Non » franc et salvateur à leur « grand allié » et de prendre en main leur destin. Malgré les voix qui s’élèvent de plus en plus dénonçant « les objectifs sournois » de l’Amérique visant les économies européennes, les élites gouvernantes européennes continuent de se comporter vis-à-vis de Washington à la manière du Cobra devant la flûte indienne…

L’administration Biden a détruit le Nord Stream qui alimentait l’Allemagne et d’autres pays européens en énergie bon marché, pour leur vendre le gaz américain quatre fois plus cher. Une immense couleuvre avalée par l’Europe et surtout par l’Allemagne en silence.

Maintenant, les Européens sont fortement sollicités par leur « grand allié » de participer avec lui au « hold-up du siècle ». Sachant que l’initiateur du projet ne détient lui-même que 5 milliards de dollars sur les 300 milliards visés, avec les effets dévastateurs pour les banques européennes qui perdraient irrévocablement la confiance des opérateurs financiers étrangers.

Si la destruction du Nord Steam et le projet de saisie des fonds russes ne sont pas des complots contre les économies européennes, cela y ressemble.

Articles en relation

Nouvelles sanctions américaines contre six pétroliers transportant du pétrole vénézuélien

Les États-Unis conditionnent leurs garanties de sécurité à l’Ukraine, selon Axios

États-Unis–Afrique : un pas décisif vers la reconduction de l’Agoa

La fin du droit international comme boussole des relations internationales

Forte hausse des allocations chômage aux États-Unis

MARQUÉE: Amérique, Biden, Droit international, Etats-Unis, fonds russes
Hmida Ben Romdhane 6 mai 2024
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent L'activité orageuse se poursuivra durant le reste de la journée du mardi 26 aout, sur le centre et les régions ouest du nord. Alerte météo : pluies localement orageuses et parfois intenses, à partir de mardi 7 mai
Article suivant Ukraine Les créanciers de l’Ukraine veulent récupérer leur argent
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?