Le président de la République, Kaïs Saïed, a mis l’accent, dans la soirée du lundi 7 août 2023, sur l’importance d’une consultation nationale efficace pour résoudre les problèmes de l’éducation. Preuve de cette importance: la présence de plusieurs ministres.
Dans le contexte de la réforme, il est essentiel de poser les bonnes questions pour aborder des sujets tels que la gouvernance du secteur éducatif, la durée de la scolarité et l’intégration d’activités culturelles.
Il faut aussi réfléchir sur l’évolution du système éducatif pour les vingt prochaines années. C’est en tout cas ce que pense Ridha Zahrouni, président de l’Association tunisienne des parents et des élèves (Atupe), dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com
Il estime que la démarche est bonne. Et précise : « La consultation nationale doit être un outil de gain de temps… Pour ce faire, il faut poser les bonnes questions pour avoir les bonnes réponses. Car il ne faut pas oublier que, chaque année, nous avons 100 mille décrocheurs scolaires ».
D’où l’urgence de trouver une approche globale de la réalité de notre système éducatif, mais aussi de faire face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.
Malheureusement, regrette M. Zahrouni, la crise de l’enseignement est loin d’être finie, dans la mesure où on ne prend pas les bonnes décisions.
En résumé, oui à une consultation nationale sur la réforme de l’éducation, mais sur quoi sera-t-elle axée ? Qui sont les acteurs concernés par cette démarche ? S’agira-t-il d’une consultation en ligne où les Tunisiens auront leur mot à dire ? Autant de questions qui nécessitent des réponses claires et limpides…