Le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement de base relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Nabil Houachi, a indiqué que la décision du ministre de l’Education de révoquer 150 directeurs d’école traduit l’intention de cibler les directeurs proches de l’action syndicale.
Houachi a souligné, vendredi 7 juillet, lors d’une conférence de presse consacrée aux récentes déclarations du ministre de l’Education, que la décision de révoquer 150 directeurs d’école dont près de 40 directeurs portant la qualité de syndicalistes est une atteinte au droit syndical.
La commission administrative de la Fédération sera tenue lors de la prochaine semaine afin d’examiner les derniers développements et prendre les mesures adéquates pour répondre aux décisions du ministre de l’éducation, a-t-il noté.
Des sit-in ont débuté hier, 6 juillet, et se poursuivront aujourd’hui dans certains gouvernorats du pays pour rejeter les décisions du ministre, a encore rappelé Houachi. Ces sit-in seront couronnés, lors des prochains jours, par des marches devant les différents commissariats régionaux de l’éducation, a ajouté la même source.
Le responsable syndical a réitéré l’attachement aux légitimes revendications des instituteurs et enseignants et l’engagement à poursuivre le militantisme syndical sans crainte ni hésitation jusqu’à la concrétisation des objectifs. Les dernières déclarations du ministre ont porté atteinte aux instituteurs en estimant qu’ils sont en infraction à la loi et aux procédures en vigueur, a-t-il dit.
Pour sa part, Taoufik Chebbi, secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement de base a indiqué que les derniers communiqués du ministère comptent des menaces aux enseignants. Selon les derniers développements, la crise sera très probablement évoquée lors de la prochaine année scolaire 2023-2024, a notamment estimé la même source.
Avec TAP