La Tunisie a fermement condamné l’autodafé du saint Coran par un extrémiste à Stockholm (Suède). A l’heure où les musulmans du monde entier célèbrent la fête de l’Aïd El Idha.
La Tunisie a fait part de sa vive condamnation de cet agissement, estimant qu’il s’agit d’une intimidation criarde et une offense délibérée aux sentiments des musulmans du monde entier. C’est ce qu’indique un communiqué publié, jeudi 29 juin, par le ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger.
De même, le pays exprime son rejet catégorique de ce crime odieux et de ces pratiques haineuses. En précisant qu’elles n’ont aucun lien avec la liberté de pensée ou d’expression et qu’elles s’opposent aux valeurs universelles consacrées par les livres célestes, précise la même source.
Face à ces actes à répétition, la Tunisie appelle donc la communauté internationale à intervenir en urgence pour mettre fin à la montée en puissance des actes d’autodafé du saint Coran et de l’islamophobie et à traduire en justice leurs auteurs.
La Tunisie met par ailleurs l’accent sur la nécessité de bannir la violence, la haine et l’extrémisme. Afin de faire prévaloir les valeurs du juste milieu, de tolérance et de coexistence pacifique entre les peuples prônées par l’auguste religion de l’Islam.
Notons en effet que le mercredi 28 juin, un homme d’origine irakienne a brûlé des pages du saint Coran. Et ce, lors d’une manifestation autorisée devant la grande mosquée à Stockholm en Suède, en concomitance avec la fête de l’Aïd El Idha.
Depuis l’incident, les réactions d’indignation et de condamnation n’ont de cesse de pulluler en Suède et à l’étranger, notamment parmi les pays musulmans.
Avec TAp