En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    IdéesVoir plus
    Tunisie UE
    La Tunisie va-t-elle s’effondrer ?
    22 mars 2023
    Neila Charchour
    Par Neila Charchour: Les quatre saisons citoyennes
    21 mars 2023
    Irak
    Irak : 20 après, l’impunité de Bush et Blair
    21 mars 2023
    A quoi cela rime de raviver les souvenirs d’une cause perdue d’avance?
    21 mars 2023
    secteur-bancaire
    Risque souverain et secteur bancaire
    19 mars 2023
  • Economie
    EconomieVoir plus
    CIL emprunt obligataire
    Leasing : La CIL émet un emprunt obligataire de 20 millions de dinars
    23 mars 2023
    BVMT
    La BVMT clôture la séance du mercredi encore dans le rouge
    22 mars 2023
    BTS Bank : un financement de 3 millions de dinars pour 30 entreprises
    22 mars 2023
    carburant
    France : La crise du carburant s’aggrave et le gouvernement recourt aux réserves stratégiques
    22 mars 2023
    FMI-
    Le FMI accorde à l’Ukraine un plan d’aide de 15.6 milliards de dollars
    22 mars 2023
  • Entreprise
    • Agriculture
    EntrepriseVoir plus
    transition énergétique
    Etude ITES: Vers une transition énergétique exemplaire à l’horizon 2050
    22 mars 2023
    Magasin Général
    Magasin Général augmente son capital de 5.2 MD
    21 mars 2023
    HUAWEI FreeBuds 5i
    Huawei se prépare à lancer HUAWEI FreeBuds 5i en Tunisie
    21 mars 2023
    Huile d’olive tunisienne : Seulement 9% des quantités exportées sont conditionnées
    21 mars 2023
    Tunisie Telecom
    TT Network Day : Tunisie Telecom est prête pour la 5G
    18 mars 2023
  • Nation
    NationVoir plus
    Abdelmadjid Tebboune
    Abdelmadjid Tebboune : pointe du doigt un « complot » contre la Tunisie
    23 mars 2023
    Kaïs Saïed
    Kaïs Saïed invite les Tunisiens à boycotter les spéculateurs
    23 mars 2023
    Sahbi Amri
    Un mandat de dépôt contre le blogueur Sahbi Amri
    22 mars 2023
    Tunisie – Egypte : Vers l’instauration d’un programme de mobilité des enseignants et des étudiants
    22 mars 2023
    Ahmed Driss : « Le chef de l’Etat n’a plus besoin d’appliquer les décrets »
    22 mars 2023
  • Maghreb
    MaghrebVoir plus
    Viande l'Algérie
    L’Algérie réduit le coût de la viande pendant le Ramadan en l’important de 5 pays
    22 mars 2023
    Maroc
    Le Maroc relève à nouveau son taux d’intérêt pour freiner l’inflation
    22 mars 2023
    tourisme au Maroc
    Maroc : 580 millions de dollars jusqu’en 2026 pour booster le tourisme
    18 mars 2023
    Algérie
    L’Algérie met en garde contre des mesures « unilatérales » sur le marché mondial du pétrole
    16 mars 2023
    Algérie réserves en devises
    Algérie : les réserves de change ont augmenté à 64 milliards de dollars fin février
    15 mars 2023
  • Afrique
    AfriqueVoir plus
    Concours Afrique
    Lancement du concours international pour promouvoir les meilleures innovations pédagogiques
    21 mars 2023
    GAFI
    Afrique du Sud et Nigeria : bienvenue dans la liste grise du GAFI
    18 mars 2023
    subsahariens exportations tunisiennes
    Les pays de l’Afrique subsaharienne représentent seulement 2,85% des exportations tunisiennes
    11 mars 2023
    Anis Jaziri
    Anis Jaziri : « Un bon début vis-à-vis des mesures annoncées par la présidence de la République »
    6 mars 2023
    Tunisie : une importante conférence panafricaine reportée à une date ultérieure
    3 mars 2023
  • Monde
    MondeVoir plus
    Egypte
    Égypte : Un crédit supplémentaire dans le budget de l’ordre de 5,3 milliards de dollars
    21 mars 2023
    réforme de la retraite en France
    France : La réforme des retraites fait loi, la contestation explose
    21 mars 2023
    Amazon
    Amazon annonce le licenciement de 9000 autres employés
    21 mars 2023
    Séisme
    Turquie – Tremblements de terre : le coût des dommages évalué à 104 milliards de dollars
    18 mars 2023
    Faillite de la Silicon Valley Bank: La chute des actions bancaires mondiales s’est intensifiée
    15 mars 2023
  • Culture
    CultureVoir plus
    QNB
    QNB soutient le festival International des Journées des Arts de la Marionnette de Carthage
    21 mars 2023
    MEKLETNA : La culture culinaire régionale pour créer un « tourisme du terroir » en Tunisie
    20 mars 2023
    Palais Bayram Ramadan
    Ramadan d’Antan au Palais Bayram avec le chef Foued Frini
    19 mars 2023
    Artisanat
    La Tunisie, invitée d’honneur du Salon International de l’Artisanat « Artigiano in Fiera » de Milan
    16 mars 2023
    Haica
    HAICA : Salah Sersi nommé président par intérim
    15 mars 2023
  • Bien-être
    Bien-êtreVoir plus
    Barcelone VS Real Madrid en live streaming
    19 mars 2023
    PSG VS Rennes en live streaming
    19 mars 2023
    La production des extraits de plantes médicinales et aromatiques en Tunisie s’élève à 10 mille tonnes
    19 mars 2023
    Manchester United VS Southampton en live streaming
    12 mars 2023
    Fulham VS Arsenal en live streaming
    12 mars 2023
En lisant: Des buveurs de bière qui se font de la mousse
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Abdelmadjid Tebboune
Abdelmadjid Tebboune : pointe du doigt un « complot » contre la Tunisie
A la une Politique
CIL emprunt obligataire
Leasing : La CIL émet un emprunt obligataire de 20 millions de dinars
A la une Finance
Kaïs Saïed
Kaïs Saïed invite les Tunisiens à boycotter les spéculateurs
Politique
BVMT
La BVMT clôture la séance du mercredi encore dans le rouge
Finance
BCT
La BCT maintient inchangé son taux directeur à 8%
A la une
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
  • Economie
  • Entreprise
    • Agriculture
  • Nation
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
  • Bien-être
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Opinions & Débat > Chroniques > Des buveurs de bière qui se font de la mousse
ChroniquesOpinions & Débat

Des buveurs de bière qui se font de la mousse

Yassine Essid
2023/01/09 at 3:03
By Yassine Essid 14 Min Read
Partager
bière
Partager

Un camion chargé de caisses de bières, tombé en panne sur une route de La Cagna, a été littéralement pillé par les badauds et ce malgré la présence des forces de l’ordre qui ont eu du mal à éloigner ceux qui se sont rués à l’assaut de ce précieux breuvage d’échange et de partage, créateur de liens et générateur de discussions. Ce n’est là, me diriez-vous, qu’un fait divers sans importance qui a lieu dans un quartier périphérique, jadis zone résidentielle abritant la communauté d’anciens combattants de nationalité française, qui n’arrête pas de supporter, comme c’est le cas ailleurs, l’énorme poids d’une population à bas niveau de vie, sans cesse grossie par l’arrivée massive d’habitants dépourvus de capital et de qualification professionnelle. Un parfait modèle d’une économie périurbaine pauvre qui essaime dans toutes les villes du pays.

Or cette information sur un camion chargé de caisses de bière dépouillé de sa cargaison, d’apparence futile voire inutile, ne vole pas de la place à des informations plus essentielles. Elle ne s’arrête pas au nombre considérable de commentaires exprimant des jugements divers, entre ceux qui condamnent, déplorent ou se délectent, mais possède une vraie portée politique dans la mesure où le principe de cette action collective, juridiquement condamnable puisqu’on s’en prend aux biens appartenant à autrui, révèle le symptôme d’une société minée par une marchandisation généralisée où s’affaiblissent les régulations politiques et sociales de l’économie. Mais n’allons pas trop vite en besogne.

Contents
Un camion chargé de caisses de bières, tombé en panne sur une route de La Cagna, a été littéralement pillé par les badauds et ce malgré la présence des forces de l’ordre qui ont eu du mal à éloigner ceux qui se sont rués à l’assaut de ce précieux breuvage d’échange et de partage, créateur de liens et générateur de discussions. Ce n’est là, me diriez-vous, qu’un fait divers sans importance qui a lieu dans un quartier périphérique, jadis zone résidentielle abritant la communauté d’anciens combattants de nationalité française, qui n’arrête pas de supporter, comme c’est le cas ailleurs, l’énorme poids d’une population à bas niveau de vie, sans cesse grossie par l’arrivée massive d’habitants dépourvus de capital et de qualification professionnelle. Un parfait modèle d’une économie périurbaine pauvre qui essaime dans toutes les villes du pays.« En matière d’approvisionnement des marchés en produits alimentaires essentiels, le fonctionnement de la politique économique a amorcé depuis l’arrivée de Kaïs Saied à Carthage un tournant périlleux »« Pourquoi, se dit-il, ne pas mettre à nouveau à contribution l’industrie des boissons alcoolisées pour mieux éponger les déficits de la Caisse de compensation? » « La pression fiscale déclenche de violentes tensions sociales et le financement des déficits publics qui atteignent des niveaux inquiétants, suscite d’âpres débats sur le bien-fondé des prélèvements fiscaux »« Dans la plupart des sociétés démocratiques, l’impôt est régi par une série de principes de base destinés à protéger la population contre l’arbitraire en matière fiscale »

En matière d’approvisionnement des marchés en produits alimentaires essentiels, le fonctionnement de la politique économique a amorcé depuis l’arrivée de Kaïs Saied à Carthage un tournant périlleux : celui des pénuries des produits alimentaires essentiels (farine, semoule, lait, sucre, beurre, café, huile végétale, alimentation pour le bétail, etc.)

On peut s’attendre, toutefois, à ce que cette série noire, béatement qualifiée de temporaire et de simple accident conjoncturel, ne se transforme en une urgence endémique. Par conséquent, on peut s’attendre à ce que le marché alimentaire devienne de plus en plus instable et, qu’à toutes fins pratiques, il ne soit plus possible d’assurer au public l’offre constante de produits dans un monde qui se trouve désormais face à une crise de partage de nourriture appelée à devenir l’une des caractéristiques permanente de l’économie mondiale et pourrait constituer une variable clé dans l’évolution de l’équilibre des forces de l’arène internationale.

« En matière d’approvisionnement des marchés en produits alimentaires essentiels, le fonctionnement de la politique économique a amorcé depuis l’arrivée de Kaïs Saied à Carthage un tournant périlleux »

Cet état de fait rend le pays de plus en plus dépendant des importations de produits de grande consommation qui devront sans cesse être augmentées et payées rubis sur l’ongle.

Or le cycle infernal des pratiques commerciales déloyales et trompeuses se trouve aggravé par les effets d’un leadership inadéquat toujours prompt à manier un discours où alternent la violence des menaces et les promesses de représailles contre tous les contrevenants à la loi du marché.

Par ailleurs, la dérégulation climatique avec les mauvaises températures, les sécheresses et les inondations qui gâtent les récoltes, tend à faire de la pénurie et du déséquilibre qui en résulte pour les nantis autant que pour les mal-nourris un jeu de pouvoir politique à l’échelle nationale et internationale.

Il en résulte une course effrénée des pays acheteurs vers le marché international, accentuant dès lors un équilibre déjà bien précaire entre l’offre et la demande.

Enfin, selon la morale du « sauve-qui-peut », les pays prospères auront de plus en plus du mal à secourir les défavorisés du monde. Et s’ils leur reste bien encore quelques quantités, ils doivent les laisser en réserve pour constituer leurs stocks stratégiques par mesure de sécurité et en vue de satisfaire leurs propres populations.

L’argent de l’Etat provient principalement des impôts. Là où vous irez, l’Etat prélèvera sa dîme. Mais ce n’est jamais suffisant car les dépenses sont énormes et les besoins insatiables, surtout en temps de crise.

Alors à défaut de vision, il a conçu un plan : traquer tout ce qui peut constituer une source de revenus réguliers et sûrs, comme les biens de luxe, et réduire le commerce des produits jugés superflus, afin de financer des secteurs plus essentiels surtout que le niveau des réserves de change de la BCT assure une couverture de moins de trois mois d’importations.

Pour certains biens, l’Etat avait déjà créé en 2014 des taxes spécifiques, tels les droits d’accise, un impôt indirect perçu sur certains produits ayant une externalité négative. Le but recherché étant d’en dissuader la consommation. Alors pourquoi, se dit-il, ne pas mettre à nouveau à contribution l’industrie des boissons alcoolisées pour mieux éponger les déficits de la Caisse de compensation?

Bière et boissons alcoolisées, qui rapportent beaucoup d’argent, répondent parfaitement à cette volonté des autorités fiscales d’imposer toujours plus des produits de grande consommation qui, taxés à des taux variables déterminés par l’origine et le degré d’alcool, sont à la fois la vache à lait et la variable d’ajustement du système fiscal.

« Pourquoi, se dit-il, ne pas mettre à nouveau à contribution l’industrie des boissons alcoolisées pour mieux éponger les déficits de la Caisse de compensation? » 

Dans les dispositions de la loi de Finances 2023 les têtes d’œufs du ministère des Finances ont fait mieux. D’après l’article 62 de la LF 2023, les fabricants et embouteilleurs de vin, de bière et de boissons alcoolisées devront verser une avance de 5 % sur la vente de ces produits. L’avance sera calculée selon les factures de vente et inclura l’ensemble des impôts.

En cela, l’Etat aux abois, passant outre les mises en garde des professionnels du secteur, oblige le distributeur d’acheter auprès du fabriquant un produit dont la vente a déjà été taxée, et de faire payer une autre taxe sur ce même produit au consommateur.

L’Etat pourra ainsi dépenser ses rentes avant leurs échéances. Ce qui revient, comme veut le dicton, à manger son blé en herbe. Par ailleurs, une taxe de 5 % imposée aux grossistes en boissons est une menace pour les 17 sociétés de distribution de boissons du pays.

Alors de deux choses l’une : ou mettre les clés sous la porte en licenciant massivement, ou augmenter de 40 à 80 % les prix au détail en vendant une canette de bière à 5 dinars.

A ce prix, les gros buveurs à court d’argent peuvent toujours se rabattre sur l’eau de Cologne ou élever un monument en souvenir des six personnes originaires de Hajeb El Ayoun qui sont mortes après avoir bu de l’alcool méthylique.

De plus en plus, la pression fiscale déclenche de violentes tensions sociales et le financement des déficits publics qui atteignent des niveaux inquiétants, suscite d’âpres débats sur le bien-fondé des prélèvements fiscaux opérés par des Etats aux abois, devenus carrément drogués à l’impôt, toujours à la recherche de boucs émissaires : les entreprises autant que les particuliers, poussant jusqu’à l’absurde leur soif d’impôts.

Ainsi, cette taxe est-elle un cas d’école et résume bien l’acharnement de l’Etat à concevoir de nouvelles taxes souvent contre-productives. Il ne faut pas être mathématicien pour se livrer à un calcul simple montrant clairement l’incohérence du projet de taxation de la bière qui est déjà le produit alcoolisé le plus taxé.

« La pression fiscale déclenche de violentes tensions sociales et le financement des déficits publics qui atteignent des niveaux inquiétants, suscite d’âpres débats sur le bien-fondé des prélèvements fiscaux »

En raison de la baisse des ventes, suite au renchérissement régulier de son coût, si le prix de la bière venait encore à augmenter et sa consommation de baisser, il est à craindre un recul de la production. Ce qui aurait pour effet de diminuer les ventes, et par conséquent les recettes de l’Etat, sans parler de ses effets sur l’emploi dans un contexte de chômage endémique.

Le gouvernement se trompe lourdement, économiquement et socialement puisque, par ce dispositif, il produira un transfert de consommation de la bière vers le vin dont la teneur en alcool est neuf fois plus élevée.

Quant à l’argument d’équité fiscale, qui stipule qu’une hausse du prix de la bière profitera à la Caisse Générale de Compensation, du fait que la bière est produite à partir du sucre subventionné, il s’avère erroné puisque le sucre contenu dans une bouteille de bière ne représente qu’une quantité négligeable rendant la taxe totalement démesurée.

Ajoutons, pour notre part, qu’un tel raisonnement est socialement dangereux, car il tend à opposer les buveurs de bière aux mangeurs de pain.

Dans la plupart des sociétés démocratiques, l’impôt est régi par une série de principes de base destinés à protéger la population contre l’arbitraire en matière fiscale.

Malheureusement, ce beau principe est battu en brèche par le gouvernement et la LF 2023 s’apparente à une chasse aux sorcières. Plutôt que de chercher à tout prix à augmenter les recettes, il serait préférable de rationaliser nos dépenses, il y aurait bien quelques postes d’économie faciles et rapides à mettre en place… On pourrait, par exemple, aisément tailler dans le  poste de présidence de la République et d’un tiers des ministres du gouvernement.

« Dans la plupart des sociétés démocratiques, l’impôt est régi par une série de principes de base destinés à protéger la population contre l’arbitraire en matière fiscale »

La crise économique et l’inflation de la dépense publique sont des causes importantes des déficits publics. Face à une érosion des bases fiscales principalement causée par la mauvaise administration de l’impôt, l’Etat multiplie en revanche les mesures punitives contre les contribuables les plus dociles et la stigmatisation arbitraire de certains produits plutôt que d’autres.

Mais le redressement des finances publiques passe avant tout par une meilleure collecte des impôts, une rationalisation de la dépense plutôt que par des impositions punitives et démagogiques. En attendant, vivement une stabilisation de la situation fiscale.

Rappelons que nous gaspillons 40 millions de dinars de pain subventionné et que 60 % des fruits et légumes, grâce à la distribution sauvage et l’absence de contrôle, échappent aux taxes.

En matière d’impôts, l’intention est toujours louable… au départ, mais très vite taxes et redevances enflent, deviennent des usines à gaz, tellement bien ancrées que les contribuables ne se rendent plus compte qu’ils les payent au moment de la facture. On ne réglera pas les problèmes de la Tunisie par plus de taxes.

Après la bière et le vin, taxera-t-on demain le gras? Pourquoi ne pas ressusciter la gabelle, l’impôt sur le sel?

Autant d’arguments qui rappellent que le pillage du camion à La Cagna n’est après tout qu’un vol de nécessité face à un Etat qui ne fait preuve d’aucune créativité fiscale et cherche à profiter de manière indue d’une rente liée à des prix délirants.

Quant aux cinq interpellés, des buveurs de bière invétérés et donc des contribuables lésés, devenus des monstres responsables de tous les torts. Or, anticipant la hausse inéluctable, ils ne cherchaient qu’à noyer leur chagrin dans… la bière !

Actualités similaires

Kaïs Saïed et la politique du coup de menton

La Tunisie va-t-elle s’effondrer ?

Par Neila Charchour: Les quatre saisons citoyennes

Irak : 20 après, l’impunité de Bush et Blair

A quoi cela rime de raviver les souvenirs d’une cause perdue d’avance?

MARQUÉE: Bière, Loi de finances, Pillage, Taxation
Yassine Essid 9 janvier 2023
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Banque Centrale du Maroc : les dépôts bancaires en hausse de 5,1%
Article suivant Hyundai 2022 Hyundai Tunisie : l’année des distinctions
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Dernières nouvelles

Abdelmadjid Tebboune
Abdelmadjid Tebboune : pointe du doigt un « complot » contre la Tunisie
A la une Politique
CIL emprunt obligataire
Leasing : La CIL émet un emprunt obligataire de 20 millions de dinars
A la une Finance
Kaïs Saïed
Kaïs Saïed invite les Tunisiens à boycotter les spéculateurs
Politique
BVMT
La BVMT clôture la séance du mercredi encore dans le rouge
Finance

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?