La délégation tunisienne à la COP27 organise un side-event sur les enjeux pour une transition juste et inclusive
Dans le cadre de la participation de la Tunisie dans la 27ème session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27) tenue à sharm El Sheikh- Egypte du 06 au 18 Novembre 2022, la délégation Tunisienne a organisé, jeudi 10 novembre 2022 en partenariat avec l’Organisation Internationale du Travail (OIT) son 2ème Side Event sous le thème “Débats sociaux et enjeux pour une transition juste et inclusive.”
L’objectif de cet évènement est de mettre l’accent sur l’importance de mettre en places les mesures et politiques permettant de réduire les impacts du changement climatique notamment sur les populations les plus vulnérables, et la préservation des droits au travail décent.
Le side-event a été inauguré par Rani Bikhazi, directrice du bureau de l’OIT pour les pays du Maghreb et Mohamed Zmerli point focal national de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCUNCC).
La BAD met à la disposition de TDB 15 millions de dollars
La Banque africaine de développement et la Banque de commerce et de développement de l’Afrique orientale et australe (TDB) annoncent un engagement à investir 15 millions de dollars dans les actions vertes de classe C de la TDB en marge de la Conférence des parties sur les changements climatiques (COP27) qui se tient en Égypte.
Il s’agit selon la BAD, du premier instrument de capitaux propres de ce type à offrir aux investisseurs institutionnels un moyen de soutenir l’action climatique avec du capital-risque.
Les actions sont conçues pour accélérer l’innovation financière de TDB et les contributions aux objectifs de développement durable, à l’ Agenda 2063 de l’Union africaine et à l’Accord de Paris sur le changement climatique.
« Le Groupe de la Banque africaine de développement mobilisera des partenaires d’investissement pour la Banque du commerce et du développement et aidera à reproduire cela avec d’autres institutions financières. Nous voulons écologiser les systèmes financiers de l’Afrique », a déclaré Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement.
Les pays en développement appellent à simplifier les processus d’accréditation du Fonds Vert pour le Climat
De nombreux pays et groupes de pays en développement et développés ont souligné le besoin de simplifier et d’accélérer les processus d’accréditation et de ré-accréditation du Fonds Vert pour le Climat (FVC), selon le Earth Negociations Bulletin.
L’UE, soutenue par la Suisse s’exprimant au nom du Groupe d’intégrité environnementale (GIE), a mis en garde contre une micro-gestion du Conseil du FVC.
La BOLIVIE a plaidé pour un guichet dédié aux actions concertées d’atténuation et d’adaptation, ainsi que pour une accréditation directe et facilitée des entités nationales “expérimentées”, comme les banques de développement.
Appel au lancement d’une initiative mondiale d’annulation de la dette au profit des pays en développement
Dans le cadre des discussions ministérielles lors de la COP27, des ministres ont suggéré le lancement d’une initiative mondiale d’annulation de la dette pour libérer le potentiel fiscal dans les pays en développement. Ils ont appelé, entre autres, à la fixation d’un objectif quantitatif reflétant l’échelle des financements requis pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et l’élargissement de la base des contributeurs pour inclure tous ceux qui sont en mesure de contribuer.
Ils ont appelé aussi à soutenir davantage les pays les moins avancés et les petits Etats insulaires en développement et à atténuer les risques d’investissement pour accroître l’accès des pays en développement aux capitaux privés
Un accord gazier UE-Norvège
La Norvège et l’Union européenne (UE) pourraient annoncer lors de la COP27 à Sharm El Cheikh en Egypte, un nouvel accord industriel qui va profiter à Oslo grâce à la flambée des prix de l’énergie et maintenir un approvisionnement régulier de l’UE en pétrole et le gaz norvégiens au-delà de 2030. Le géant pétrolier norvégien Equinor a annoncé, jeudi 10 novembre 2022, le report à fin 2026 sa décision d’investissement pour le gisement pétrolier arctique Wisting en mer de Barents, le plus septentrional au monde, initialement prévue au mois de décembre. L’Arctique est épargné pour le moment car il est trop cher de forer même aux prix actuels du pétrole.
Les véhicules électriques, ça démarre, mais lentement!
L’adoption des véhicules électriques va dans la bonne direction, mais pas assez vite. De nombreux gouvernements qui ont signé la déclaration COP26 sur les véhicules électriques avaient déjà mis en place des objectifs et des politiques pour les véhicules électriques. En 2022, ils ont continué à mettre en œuvre ces plans. L’UE a accepté de ne vendre que des voitures sans CO2 à partir de 2035, mais n’a pas signé la déclaration. Les trois principaux pays constructeurs automobiles (Chine, États-Unis et Japon) n’ont pas signé. Ils ont des objectifs de vente de véhicules électriques, mais ceux-ci ne sont pas encore compatibles avec une trajectoire de 1,5 °C.
Un pacte climatique dirigé par les États-Unis et le Japon devrait offrir 15 milliards de dollars à l’Indonésie
Les États-Unis, le Japon et d’autres pays offriront collectivement un accord de financement climatique d’une valeur d’au moins 15 milliards de dollars pour aider l’Indonésie à abandonner l’énergie au charbon, rapporte Bloomberg. L’accord permettrait à l’Indonésie d’accélérer ses efforts pour fermer la capacité de production excédentaire de combustibles fossiles et de limiter son portefeuille de projets d’énergie au charbon, facteurs qui entravent actuellement le développement des énergies renouvelables.
Un accord pareil a été déjà signé pour un financement climatique de 8,5 milliards de dollars pour l’Afrique du Sud.
636 lobbyistes des énergies fossiles ont accès à la COP27
Une nouvelle analyse publiée aujourd’hui par Global Witness en collaboration avec Corporate Accountability et Corporate Europe Observatory a identifié au moins 636 lobbyistes fossiles qui ont obtenu l’accès à la COP27. “Cela signifie qu’encore plus de lobbyistes des combustibles fossiles assistent aux pourparlers qu’à Glasgow l’année dernière”. Il y a également deux fois plus de lobbyistes des combustibles fossiles que de délégués de la circonscription officielle des Nations Unies pour les peuples autochtones.
“Cette découverte est le résultat d’une analyse rapide des plus de 30 000 délégués admis aux pourparlers réalisée par Global Witness en utilisant une combinaison de grattage, d’apprentissage automatique et de longues heures passées à parcourir les données”, lit-on sur Global Witness. Les lobbyistes des combustibles fossiles sont définis comme des personnes qui ont des liens avec des entreprises ayant des activités commerciales importantes dans les combustibles fossiles, ou qui assistent aux pourparlers dans le cadre d’un organisme commercial représentant les intérêts des combustibles fossiles.
Avec TAP