Suite à la déclaration du ministre de l’Education concernant la création de nouvelles filières pour la formation des enseignants du secondaire, à l’instar de la filière des sciences de l’éducation, les adhérents de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) observent, depuis une semaine, des mouvements de protestation dans nombre de facultés des sciences humaines.
La création de nouvelles filières menace le droit des étudiants en sciences humaines au recrutement dans le secteur de l’enseignement. C’est ce que déclare Aymen Boubaker, membre du bureau exécutif de l’UGET. Il s’agit d’une forme de protestation.
« Quel sort pour les étudiants en sciences humaines et en langues si on créé de nouvelles filières pour former strictement des enseignants? », s’est demandé M. Boubaker.
Les mouvements de protestation sont actuellement menés dans les facultés et instituts de langues de:
– Kairouan;
– Manouba;
– Sousse;
– 9 avril;
– Gafsa;
– Sfax;
– Gabès;
– Béja;
– Ibn Charaf à Tunis,
– Médenine;
– Kef;
– Tozeur;
– Jendouba;
– Sbeitla;
– Kasserine;
– Et l’Institut de langues de Tunis.
« Dans certains établissements, les cours ont même été suspendus et on se prépare actuellement à un mouvement national dans toutes les institutions d’enseignement supérieur si le conseil des Universités ne satisfait pas un certain nombre de revendications dont essentiellement la renonciation à la création de nouvelles filières », a-t-il ajouté.
A noter que l’UGET revendique également le droit à une quatrième inscription et l’annulation du calcul des absences.
Avec TAP