Les cinq partis de l’opposition (Ettakatol, El Joumhouri, le Front populaire, le Courant Démocrate, el Qotb) dénoncent, via un communiqué conjoint, les attaques à leur encontre. Et ce, à travers “la présence des milices du pouvoir”.
Cette attitude intervient à l’occasion de la marche organisée par l’opposition. Elle a comme thématique “non au référendum”, à Sousse, le samedi 25 juin 2022.
En outre, les partis de l’opposition estiment que “les forces de l’ordre sont complices. Et ce, pour avoir laissé le niveau de violence s’installer via des jets de pierres, de bouteilles et d’œufs, sans oublier la violence verbale.”
Ainsi, les partis politiques dénoncent l’autorité putschiste alimentée par le discours de la haine.
Rappelons également que les partis politiques ont lancé une campagne nationale de boycott au référendum. Et ce, à travers le refus du dialogue national. Tout en pointant du doigt que les résultats sont connus d’avance. En outre, ils appellent également les forces démocratiques progressistes, les syndicalistes à se mobiliser pour stopper cette hémorragie de l’après 25 juillet. Mais aussi pour mettre un terme à l’autocratie.