Samir Saied réagit à la déclaration du vice-Premier ministre libanais, Saadé Chami, sur la faillite de la Banque centrale du Liban. Le ministre de l’Economie et de la Planification tient en effet à affirmer qu’il n’existe aucun lieu de comparaison entre la situation libanaise et la situation tunisienne.
Samir Saied s’exprimait dans une déclaration accordée aux médias. Et ce, en marge de la présentation d’une étude sur l’économie tunisienne réalisée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Laquelle se tenait aujourd’hui 4 avril 2022 au siège du ministère. Il a indiqué que la Banque centrale de Tunisie (BCT) travaille en toute indépendance pour préserver les grands équilibres financiers. « Le taux d’intérêt était toujours positif », lance-t-il. Le ministre a affirmé, également, que la liquidité est disponible malgré la pression.
Alors, se voulant encore rassurant, le ministre indique que les autorités de tutelle veillent sur la situation du dinar tunisien. Et ce, tout en respectant toutes les règles. « Nous ambitionnons d’améliorer le climat des investissements pour que nous puissions améliorer le rythme de la croissance. La seule solution est l’amélioration de la croissance économique. Cette croissance est capable de booster les revenus. Et ce, pour couvrir les grandes dépenses courantes et couvrir les dépenses sociales pour préserver le pouvoir d’achat de la famille tunisienne ».
Puis, revenant sur la question de l’endettement, Samir Saied a pointé du doigt un taux élevé d’endettement. « Nous consommons plus que nous produisons. Nous ne pouvons pas laisser un endettement pour les prochaines générations ».
Enfin, répondant à une question qui porte sur l’impact de la hausse des prix des hydrocarbures, Samir Saied affirme que l’impact de cette hausse est inévitable. « Nous menons des négociations avec nos partenaires financiers; et ce, pour couvrir les nouveaux besoins provoqués par cette hausse », conclut-il.