Les employés de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) observent un sit-in ouvert à partir de ce jeudi; et ce, à proximité du palais de Carthage. Pour protester contre « l’inaction des décideurs face à leurs revendications qui revêtent un caractère capital. D’autant que leur contrat de travail a expiré fin décembre dernier ».
Les contestataires de l’INLUCC demandent de pénaliser les pratiques de corruption. Mais ils se positionnent contre la violation des droits des employés de l’instance. Tout comme ils réclament en urgence leur salaire qu’ils n’ont pas perçu depuis janvier dernier.
Ainsi, ils précisent qu’il faut faire la distinction entre leur statut d’employés au sein de l’INLUCC et les suspicions de corruption.
Dans une déclaration aux médias, la conseillère juridique de l’instance, Amal Rezgui apporte des précisions sur ce dossier. Elle indique que ce mouvement intervient « en réaction contre l’absence d’interaction de la part de la présidence de la République et de la présidence du gouvernement ».
Elle appelle donc le chef de l’Etat à interagir avec les revendications des employés de l’instance. Tout en estimant que leur situation sociale exige une intervention urgente.
Pour rappel, le président de la République mettait un terme aux fonctions du secrétaire général de l’INLUCC, Anouar Ben Hassen, en août 2021, par décret présidentiel.
En outre, on a procédé à l’évacuation du personnel du siège central de la capitale. Tandis que les sièges régionaux ont poursui leurs activités jusqu’au 31 décembre. A l’expiration des contrats de travail, tous les sièges de l’instance étaient fermés.
Avec TAP