En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Volte-face
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
La campagne de moisson s'accélère cette semaine dans le gouvernorat du Kef, avec un volume d’orge collecté atteignant près de 150 000 quintaux à la date du vendredi 13 juin.
Environ 150 mille quintaux d’orge récoltés au Kef
A ne pas manquer Agriculture Entreprise
Le gouvernorat de Siliana compte 28 centres de collecte, offrant une capacité de stockage d’environ 1,1 million de quintaux de céréales.
Démarrage de la moisson à Siliana
A ne pas manquer Agriculture Entreprise
Chokri Belaïd, né le 26 novembre 1964 à Djebel Jelloud, était un avocat et homme politique tunisien. Il a été assassiné le 6 février 2013 à El Menzah VI.
Assassinat de Chokri Belaïd : procès Akermi et Ellouze reporté
A ne pas manquer Nation Politique
Le marché boursier a terminé la semaine en baisse. En effet, l’indice de référence a reculé de 0,76 %, vendredi 13 juin, pour s’établir à 11 237,61 points, dans un volume modeste de 4,9 millions de dinars.
Fin de semaine dans le rouge pour le marché boursier
A ne pas manquer Economie Finance
Mustapha Azzouz
Prix Mustapha Azzouz 2025 : Découvrez les grands gagnants de la littérature jeunesse arabe
A ne pas manquer Culture Livres
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Volte-face
AnalysesChroniques

Volte-face

Béchir Lakani
2021/11/24 at 10:45 AM
par Béchir Lakani 5 Min Lecture
Partager
Abbou
Partager

Mohammed  Abbou, qui était le premier homme politique en 2020 à prôner l’activation du fameux article 80 de la Constitution, accuse aujourd’hui le président de la République d’avoir « les mains tremblantes ». Et ce, quand il s’agit de lutter contre la corruption. De là à appeler à la désobéissance civile, le bouchon a été poussé trop loin.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président de la République, Kaïs Saïed, se trouve aujourd’hui confronté à une situation insolite et paradoxale. Sinon comment expliquer qu’il soit quasiment abandonné par tous ses alliés traditionnels, et ils ne sont pas nombreux. Le dernier en date étant Mohammed Abbou. Alors même qu’il jouit d’un soutien populaire massif démontré par tous les sondages d’opinion?

Contents
Mohammed  Abbou, qui était le premier homme politique en 2020 à prôner l’activation du fameux article 80 de la Constitution, accuse aujourd’hui le président de la République d’avoir « les mains tremblantes ». Et ce, quand il s’agit de lutter contre la corruption. De là à appeler à la désobéissance civile, le bouchon a été poussé trop loin.« Vendre les chimères aux Tunisiens »« Les mains tremblantes » du PrésidentOutrance

La preuve? Pas moins de 88,5% des Tunisiens prévoient, selon le baromètre politique réalisé par Sigma Conseil pour le mois de novembre en cours, de voter pour lui, en cas de tenue de la présidentielle.

Pourtant, rien qu’hier mardi, le mouvement Echaab, principal et dernier soutien du président de la République, menaçait de rentrer dans l’opposition. Et ce, si la loi n°38 relative à l’emploi des diplômés au chômage n’était pas activée.

« Vendre les chimères aux Tunisiens »

De même, Mohamed Abbou, militant politique ayant connu les geôles de Ben Ali, ancien SG du Courant démocrate et ex-ministre d’État, change totalement son fusil d’épaule. Et ce, en tournant le dos à l’homme à qui il avait soufflé, en décembre 2020, l’idée de l’activation du fameux article 80. En le soupçonnant « de vendre des chimères aux Tunisiens », depuis qu’il a amputé la Constitution de la majorité de ses articles.

« Quand le Président avait eu recours à l’article 80, je l’avais aussitôt soutenu. Mais aujourd’hui ses idées sont absurdes et étranges. Kaïs Saïd a perturbé le fonctionnement des rouages de l’Etat. Au point que les ministres n’arrivent plus à prendre de décision sans, au préalable, se référer à lui. Il a de la sorte créé un état de peur générale dans le pays, notamment au sein de l’administration ». Ainsi, s’exprimait-il le lundi 22 novembre lors de son passage dans l’émission Midi Show sur Mosaïque FM.

« Les mains tremblantes » du Président

Mais que reproche-t-il à l’homme du 25 juillet? Ses hésitations et ses « mains tremblantes » en termes de lutte contre la corruption, éternel cheval de bataille de Mohammed Abbou.

« Le discours présidentiel sur la libération de la vie politique et du Parlement des corrompus n’est qu’une rhétorique populiste. Le chef de l’Etat aurait dû proposer des lois pour empêcher les corrompus d’accéder au Parlement et de gouverner, au lieu de vendre des illusions aux Tunisiens ». C’est encore ce qu’affirmait l’ancien SG d’Attayar. En soulignant que « le problème de la Tunisie n’est pas la constitution; mais plutôt une classe politique corrompue qui réussit à échapper aux mailles de la justice ».

Mais avertit l’ancien ministre d’Etat, « s’écarter de la Constitution, c’est s’écarter de la légitimité ». Ainsi, selon lui, « Kaïs Saïed aurait dû continuer le travail de justice transitionnelle. Et ouvrir les dossiers de ceux qui ont commis des crimes contre la Tunisie pendant dix ans. Au lieu de dire aux Tunisiens que tous leurs problèmes seraient effacés une fois la constitution modifiée ».

« Le Président a peur de combattre les corrompus. Et il s’est soumis aux pressions internationales pour ne pas toucher à certaines personnes », conclut-il, amer.

Outrance

Jusque là, le ton était mesuré, la critique pondérée. Cependant, Mohammed Abbou, avocat de son état, n’a-t-il pas franchi la ligne jaune en appelant sans vergogne à la désobéissance civile? Puisqu’il déclare: « J’appelle les Tunisiens à ne plus obéir à Kaïs Saïed et à ne plus appliquer ses consignes s’il persévérait dans sa démarche anticonstitutionnelle. Car il aura perdu toute légitimité ».

Drôle d’appel à la désobéissance civile. Quand on se rappelle que M. Abbou prônait dans un long post FB, le 9 décembre 2020: l’activation de l’article 80; la dissolution du Parlement sur la base des articles 89 et 98; le positionnement de l’armée dans les villes et toutes les zones de production; enfin, la mise en résidence surveillée des politiciens suspectés sérieusement d’être mouillés dans des affaires de corruption. Pas moins que ça!

Ne dit-on pas que l’Histoire a la mémoire courte?

Articles en relation

La loi de finances doit être le reflet des choix du peuple, plaide Kaïs Saïed

PLF 2026 : TRE au centre d’un échange État-Finances

Kaïs Saïed : les lois sans engagement des responsables restent inefficaces

Kaïs Saïed : il faut trouver de solutions pour financer les caisses sociales

Société Ellouhoum : corruption … quand tu nous tient !

MARQUÉE: Article 80, constitution, corruption, Désobéissance civile, Kaïs Saïed, Mohammed Abbou.
Béchir Lakani 24 novembre 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Accor Le groupe hôtelier français Accor prédisposé à développer ses projets en Tunisie
Article suivant Hydrocarbures : annulation de deux permis de recherche
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?