Hichem Elloumi, Vice-Président de l’UTICA participe aujourd’hui à l’ouverture de la rencontre économique tuniso-française. Celle-ci se tient sur le thème du “Partenariat tuniso-français: pour une plateforme d’innovation régionale”.
Hichem Elloumi rappelle ainsi que l’année 2020 a été marquée par les effets néfastes de la pandémie de Covid-19. Laquelle a en effet plongé le monde dans une crise économique sanitaire et sociale sans précédent.
D’ailleurs, “nos entreprises ont vécu une période de grande souffrance. Avec une forte instabilité et des réactions variables au choc. Conduisant dans certains cas à l’arrêt total de l’activité. Aujourd’hui, et avec l’accélération des campagnes de vaccination, l’espoir revient. Nous commençons à retrouver les chemins de la croissance”, ajoute encore le vice-président de l’Utica.
Pour Hichem Elloumi, les chaines de valeurs mondiales, notamment dans l’industrie et les services à valeur ajoutée (aéronautique, automobile, électronique, textile, santé…) sont des secteurs dans lesquels les entreprises françaises se démarquent en Tunisie.
Il a aussi évoqué le secteur du numérique où la Tunisie se distingue particulièrement. Ce secteur dynamique composé d’entreprises et de startup innovantes disposant de hautes compétences reconnues sur le plan international.
“Co-développement, co-Production et colocalisation sont les maitres mots de nos partenariats futurs”. C’est ce que souligne encore le vice-président de l’Utica. Pour la Tunisie, l’objectif consiste en effet à:
- Accélérer le programme solaire afin d’atteindre 30% de l’électricité produite à partir des énergies renouvelables à l’horizon 2030;
- Améliorer les infrastructures portuaires en matière de capacité et services;
- Réduire de manière significative l’empreinte carbone;
- Accélérer la transformation de l’industrie vers le 4.0;
- Accélérer la transformation digitale des entreprises tunisiennes et des administrations publiques.
“Autant d’objectifs et bien d’autres encore que nous pourrons atteindre plus vite en travaillant ensemble. Construisons ensemble des projets en Tunisie, en France; mais aussi en Afrique et dans la région euro-méditerranéenne. Le défi à relever ensemble est celui de la technologie et du développement international”, conclut-il.
E.M