En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: La normalisation avec Israël et les motivations des uns et des autres
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
La Fédération générale du transport avait annoncé, fin mai, que les agents de la CTN observeraient une grève du 20 au 22 juin 2025 pour protester contre la non-application des accords conclus dans le procès-verbal du 12 août 2024, portant notamment sur la prime de navigation et la régularisation de la situation des contractuels.
Annulation de la grève des agents de la CTN
A ne pas manquer Nation Politique
Le ministère de la Santé a publié une série de recommandations visant à prévenir les piqûres de scorpions et les morsures de serpents.
Prévention des piqûres et morsures : les conseils officiels
A ne pas manquer Bien-être Santé
 Avec 67 % de la demande, le Cap Bon s’impose comme la première destination des Tunisiens en matière de location estivale, selon la plateforme digitale spécialisée dans le secteur immobilier, « Mubawab ».
Location estivale: Le Cap Bon, première destination des Tunisiens (Enquête)
A ne pas manquer Entreprise Services
La Bourse de Tunis a terminé la séance de jeudi 19 juin, sur une note positive. L’indice de référence, le Tunindex, a progressé de 0,6 % pour atteindre 11 191 points.
La Bourse a terminé la séance de jeudi 19 juin, en hausse
A ne pas manquer Economie Finance
Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a fixé au lundi 7 juillet la tenue d’une séance plénière consacrée à un débat avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
ARP : Séance plénière, lundi 7 juillet
A ne pas manquer Nation Politique
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > La normalisation avec Israël et les motivations des uns et des autres
AnalysesChroniques

La normalisation avec Israël et les motivations des uns et des autres

Hmida Ben Romdhane
2020/12/14 at 4:30 PM
par Hmida Ben Romdhane 7 Min Lecture
Partager
normalisation
Partager

Le monde est en crise. Tous les pays, sans exception, sont en crise. Il est connu que les temps de crise sont propices au développement des nationalismes, des égoïsmes, des chauvinismes, des populismes et autres « ismes ». Et la normalisation ne fait pas l’exception.

Car, dans le monde arabe, la course vers la normalisation avec Israël est l’un des indices de la montée des égoïsmes nationaux. Et aussi de l’affaiblissement de la solidarité avec la cause palestinienne.

Contents
Le monde est en crise. Tous les pays, sans exception, sont en crise. Il est connu que les temps de crise sont propices au développement des nationalismes, des égoïsmes, des chauvinismes, des populismes et autres « ismes ». Et la normalisation ne fait pas l’exception.Intérêts nationaux vs normalisationRetombées positivesQue de temps et d’énergies perduesLe Sahara occidental au cœur des enjeux

Certes, la diplomatie américaine, très active ces derniers temps, y est pour quelque chose. Mais, pour les Emirats Arabes Unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc, les principales motivations ont trait aux calculs économiques, politiques et stratégiques. Lesquels sont dictés par ce que chaque pays appelle son « intérêt national supérieur ».

Intérêts nationaux vs normalisation

D’ailleurs, les défenseurs de la normalisation, notamment dans les pays du Golfe, n’y vont pas de main morte. Pour eux, les Palestiniens « ont normalisé avec l’occupation israélienne depuis 1993 » (Accords d’Oslo). Par conséquent « ils n’ont pas le droit de s’en prendre à ceux qui normalisent aujourd’hui avec Israël. »

En effet, il faut dire que les Palestiniens eux-mêmes n’ont pas beaucoup aidé leur cause. Etant divisés depuis 2007 entre deux entités politiques ennemies à Ramallah et à Gaza, ils assument une grande responsabilité. Et ce dans le désintérêt grandissant que manifestent plusieurs pays, y compris dans le monde arabe, vis-à-vis de la cause palestinienne. Sans parler du fait qu’en plus d’un demi-siècle, de 1967 à ce jour, seulement deux intifadas d’envergure (1987 et 2000) ont été déclenchées. Et l’on sait que le monde ne s’est jamais vraiment intéressé à la cause palestinienne que pendant ces deux intifadas…

Mais quoiqu’il en soit, il est tout de même surprenant qu’en quelques semaines, quatre pays arabes ont normalisé avec Israël. Et d’autres, selon la diplomatie américaine, « font la queue » pour le faire.

Toutefois, aux yeux d’Israël, le Maroc est incontestablement le plus important pays à normaliser ses relations; après l’Egypte en 1979 et la Jordanie en 1994. Mais cette normalisation ne remplit pas de joie seulement Trump et Netanyahu. Puisque, si des franges plus ou moins importantes de la population marocaine ressentent plutôt de la tristesse, ce n’est pas le cas des dirigeants.

Retombées positives

Ceux-ci, et à leur tête le roi Mohammed VI, ont de solides raisons d’être contents et satisfaits de cette normalisation. Car, elle aura sans doute des retombées très positives sur le double plan stratégique et économique.

Prenons d’abord le plan stratégique. La cause centrale du Maroc depuis 1975 jusqu’à ce jour est sans doute le Sahara occidental. La normalisation avec Israël permet une importante percée dans ce dossier compliqué. La plus grande puissance du monde reconnait non seulement la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, mais se propose d’y ouvrir un consulat.

D’autre part, la normalisation, semble-t-il, va accélérer la conclusion d’un gros contrat d’armement d’une valeur d’un milliard de dollars. Il s’agit d’avions de combat, de drones et de missiles que les autorités marocaines jugent nécessaire d’acheter auprès des Etats-Unis. Normal. Tout pays protège ce qu’il considère comme ses intérêts et ses acquis comme il peut.

Sur le plan économique, les perspectives sont alléchantes. En rétablissant les liaisons aériennes avec Israël, le Maroc offre au million de juifs d’origine Marocaine et à leurs descendants les moyens de rendre visite à leur pays d’origine. Il offre surtout un vrai ballon d’oxygène au secteur touristique marocain en crise.

Que de temps et d’énergies perdues

Washington ne s’est pas contenté de reconnaitre la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Selon le New York Times, un haut responsable de la Maison Blanche a confirmé le jeudi 10 décembre l’intention des Etats-Unis d’investir au Maroc. Et ce, à travers leurs agences spécialisées, un investissement de trois milliards de dollars dans les secteurs des banques, de l’hôtellerie et des énergies renouvelables.

Cependant, le haut responsable américain a nié que cet investissement soit lié à la normalisation avec Israël. Soit. Mais il n’est pas sûr que cet investissement serait maintenu si le Maroc avait refusé la normalisation.

Toujours selon le New York Times, l’activisme diplomatique américain visant à convaincre le Maroc de normaliser ses relations avec Israël commençait en 2017. Et c’est, semble-t-il, depuis cette année que Washington faisait miroiter l’appât de la reconnaissance américaine de la souveraineté de Rabat sur le Sahara occidental; en contrepartie de la normalisation avec Israël.

En outre, citant deux responsables marocains sans les nommer, le journal américain affirme que durant ces années, « le roi Mohammed VI était extrêmement hésitant à franchir le pas. »

Compte tenu de l’extrême sensibilité du sujet et redoutant de possibles réactions de la rue marocaine, le roi avait bien raison d’hésiter. Il a sans doute été encouragé à franchir le pas par l’incroyable indifférence populaire dans les trois pays qui ont normalisé avant le Maroc.

Pas de réaction de la population marocaine, mais une réaction virulente du frère ennemi algérien. Les relations algéro-marocaines étant constamment et suffisamment tendues, il est peu probable que la normalisation entre le Maroc et Israël puisse les tendre encore plus. Le plus important, ce ne sont pas les déclarations, aussi virulentes soient-elles Mais ce qui se passe sur le terrain du Sahara occidental.

Le Sahara occidental au cœur des enjeux

Cela va faire près d’un demi-siècle que le problème du Sahara bloque toute initiative de construction maghrébine. Depuis 1975, l’Algérie maintient une position constante viscéralement anti-marocaine. Que de temps et d’énergies perdues pour le soutien de la « cause sahraouie »! Que d’obstination à vouloir bâtir un Etat pour quelques milliers de réfugiés sur quelques arpents de désert!

Articles en relation

Les bases américaines à la merci des missiles iraniens?

Trump a approuvé le projet d’attaque contre l’Iran mais pas le feu vert définitif

Que pense Fitch Ratings de l’impact de l’impact du conflit au Moyen-Orient sur les pays du Golfe ?

Le droit international est mort, « vive » le droit international inhumain !

Gaza : 59 morts sous les tirs israéliens

MARQUÉE: Israël, Maroc, Normalisation
Hmida Ben Romdhane 14 décembre 2020
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Le Conseil de la Choura met en garde contre toute instrumentalisation des mouvements sociaux  
Article suivant Tunisie : à fin novembre, la quantité de l’huile d’olive exportée a dépassé les prévisions
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?