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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Les relations franco-tunisiennes : un axe fort
Analyses

Les relations franco-tunisiennes : un axe fort

Béligh Nabli
2020/12/14 at 4:20 PM
par Béligh Nabli 8 Min Lecture
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Hichem Mechichi Tunisie France
Visite en France du chef du gouvernement en décembre 2020 (Photo d'archives)
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Alors que la Tunisie s’apprête à « fêter » le 10e anniversaire de la chute du dictateur Ben Ali, le premier ministre Hichem Mechichi est en visite officielle en France. Et ce, pour y rencontrer son homologue français, Jean Castex.

D’ailleurs, le président Macron avait également reçu à Paris son homologue tunisien. Et ce, le 22 juin 2020 pour une visite de travail. Outre les sujets classiques de la coopération bilatérale entre les deux pays (développement économique, immigration, sécurité et renseignement ou encore culture); ce voyage officiel sera animé par des questions d’actualité. A savoir la lutte contre la pandémie de Covid-19, l’immigration illégale et le terrorisme. Une visite du chef du gouvernement de la Tunisie qui s’inscrit dans une dynamique d’approfondissement de la relation franco-tunisienne. Laquelle est destinée à la réalisation effective d’un partenariat stratégique d’exception.

Contents
Alors que la Tunisie s’apprête à « fêter » le 10e anniversaire de la chute du dictateur Ben Ali, le premier ministre Hichem Mechichi est en visite officielle en France. Et ce, pour y rencontrer son homologue français, Jean Castex.Des relations rénovéesL’indépendance de la Tunisie n’a pas été synonyme de ruptureTransition démocratique et partenariat privilégiéLa Tunisie, point d’appui de la diplomatie française

Des relations rénovées

Car, si les relations entre la France et la Tunisie plongent leurs racines dans l’histoire de la colonisation née au XIXe siècle. Elles se posent aujourd’hui en des termes rénovés, notamment sur le plan géopolitique.

Située à la pointe nord de l’Afrique, bordée par l’Algérie à l’ouest et la Libye à l’est, la centralité géographique de la Tunisie n’a pas échappé à la France de la IIIe République.

Déjà l’incursion des montagnards Kroumirs en territoire algérien en mars 1881 servait de prétexte à Jules Ferry pour envahir la Tunisie (déjà au bord de la banqueroute). Le Bey de Tunis était contraint de signer le traité de Bardo (12 mai 1881). Il plaçait le pays sous protectorat français. Après une révolte des tribus dans le centre et le sud de la Régence (1881-1882), le Résident général, Paul Cambon, imposa au nouveau Bey Ali Ibn Husayn la convention de La Marsa (8 juin 1883). Elle renforcera un régime du protectorat qui se traduira in fine par une colonisation de fait.

Mais, il faudra attendre le discours de Carthage, prononcé en 1954 par Pierre Mendès-France, alors Président du Conseil. Pour que la voie de l’indépendance ne s’ouvre et ne soit consacré par le nouveau protocole franco-tunisien qui déclare le traité de Bardo caduc. Toutefois, le chapitre colonial ne sera définitivement clôt qu’après la crise militaro-diplomatique qui se noua autour de la base navale de Bizerte (été 1961). Elle causa près de 4 000 morts côté tunisien.

L’indépendance de la Tunisie n’a pas été synonyme de rupture

Malgré cet ultime épisode sanglant, l’indépendance n’est pas synonyme de rupture, loin s’en faut. Père de l’indépendance et attaché à la culture française, le président Bourguiba entretiendra une relation ambivalente avec la France. Quant à l’ancienne puissance coloniale, sensible à la modernité arabe incarnée par Bourguiba, ses priorités stratégiques resteront néanmoins focalisées sur ses relations avec l’Algérie et le Maroc. Du reste, Paris n’a pas joué de rôle clef lors du « coup d’État médical » fomenté par le Premier ministre Ben Ali pour déposer Bourguiba, le 7 novembre 1987.

En effet, l’ouverture politique et économique prônée au départ par le régime Ben Ali a facilité le soutien officiel de la France. Mieux, sa dérive dictatoriale– caractérisée par une double captation du pouvoir politique et économique par le couple présidentiel et son entourage– n’a suscité nulle réaction critique de la part de la France. Son soutien inconditionnel (ou presque) se justifiait officiellement par deux idées-fictions: soutenir le « miracle économique tunisien » et faire barrage à la contagion islamiste.

Alors, ce fut une ligne suivie sans discontinuité par les présidents français successifs. Ainsi, en décembre 2003, lors d’un voyage officiel à Tunis, le président Chirac ira jusqu’à déclarer que: « Le premier des droits de l’homme, c’est manger, être soigné, recevoir une éducation et avoir un habitat. De ce point de vue, il faut bien reconnaître que la Tunisie est très en avance sur beaucoup de pays. »… Un discours et un raisonnement qui éclairent le silence et l’attentisme du président Sarkozy. Ces derniers se conjuguant au profond malaise suscité par les déclarations de la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie. Et ce, aux premiers jours du soulèvement populaire (décembre 2010) qui devait aboutir à la chute/fuite du président Ben Ali (14 janvier 2011).

Transition démocratique et partenariat privilégié

Après avoir raté le train de la révolution tunisienne, la France tente de s’affirmer depuis la présidence Hollande. Et ce, comme le partenaire privilégié durant le processus de transition démocratique. Une volonté attestée par la multiplication des visites officielles bilatérales aux niveaux présidentiel et ministériel. Au-delà des signes diplomatiques et symboliques, tels que : la présence et l’intervention du président Hollande lors de la cérémonie officielle d’adoption de la nouvelle Constitution, le 5 février 2014; puis sa présence au Musée de Bardo (26 mars 2015) suite à l’attaque terroriste qui ciblait des touristes en visite. Les deux pays vivent désormais une nouvelle page de leurs relations.

D’abord, sur le plan économique et commercial, depuis 1959, date de la première convention commerciale et tarifaire conclue entre la Tunisie et la France, les relations commerciales sont étroites. L’instabilité et les incertitudes liées à la transition démocratique ne remettent pas en cause la densité et la diversité des liens économiques et commerciaux bilatéraux. Mieux, la remise en cause – trop lente – du système de concurrence déloyale instauré par l’ancien régime ouvre de nouvelles perspectives pour les opérateurs économiques et investisseurs français.

La Tunisie, point d’appui de la diplomatie française

En outre, la France demeure le premier partenaire commercial de la Tunisie, son principal exportateur (malgré un léger recul) et son premier importateur également. La France compte aussi le plus grand nombre d’entreprises (essentiellement des PME) établies en Tunisie, dans l’industrie manufacturière exportatrice. Mais aussi dans le secteur des services: banque, assurance, grande distribution, distribution pétrolière, tourisme. Et plus récemment dans les activités liées aux centres d’appels et à l’ingénierie informatique.

En Afrique du Nord, la Tunisie sert désormais de point d’appui essentiel pour la diplomatie française. La démocratisation du pays et sa situation géostratégique jouent en sa faveur. Puisqu’elle est une véritable zone tampon entre l’Afrique sub-saharienne et l’Europe; un trait d’union entre l’Algérie et la Libye. La Tunisie a donc une carte à jouer dans le nouvel échiquier méditerranéen dans lequel la France souhaite jouer un rôle de leadership.

 

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MARQUÉE: france, Hichem Mechichi, Tunisie
Béligh Nabli 14 décembre 2020
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