Depuis ce matin, lundi 7 décembre 2020, le siège de la HAICA, se trouve encerclé. Et ce, par les partisans du député Saïd Al-Jaziri, chef du Parti “Errahma”. Ils appellent à la violence, tout en soulevant des slogans hostiles à la haute instance. Tels que: “Il n’y a de Dieu que Dieu; ou encore, la Haica est l’ennemi de Dieu”.
Aujourd’hui, ce qui se passe à la Haica est tout simplement scandaleux. D’ailleurs, la situation est alarmante. Pour la simple et bonne raison que Saïd Jaziri appelle ses partisans à la violence. Puisqu’il estime que ceux qui “sont contre sa radio, le sont donc contre le Coran et contre l’Islam.”. Un discours de haine qui est dangereux. Alors, on attend la réaction des présidences du gouvernement et de la République, face à une institution assiégée.
Reste à savoir si l’instance insistera encore sur les points suivants:
• La désinformation systématique menée par Saïd Jaziri. Et ce, suite à la décision de la commission du 25 novembre 2020, refusant l’autorisation de diffusion de la radio Errahma.
• La mise en garde contre l’impunité de certains députés à servir leurs propres intérêts au détriment de l’intérêt public.
• La demande à la fois à la présidence de la République et à la présidence du gouvernement d’assumer leurs responsabilités. Et ce, en assurant la sécurité du siège de l’instance, des membres de son conseil d’administration et de ses employés. Afin d’assurer la continuité de l’installation publique.
• L’appel au soutien des organisations de la société civile et des structures professionnelles; ainsi que des représentants des députés qui croient en l’Etat de droit, aux institutions et aux principes de la liberté d’information et d’expression. Et ce, dans le but de protéger le secteur de tous les types d’intimidation, qu’ils soient politiques ou religieux.
• L’affirmation de son engagement à respecter l’application de la loi. Et le refus de céder au chantage et aux pressions, quoi qu’il arrive.